Koumba Larroque, vice-championne du monde en 2018, a obtenu, vendredi dernier son billet pour les prochains Jeux olympiques de Tokyo, lors du tournoi de qualification réservé à l’Europe, disputé dans la capitale hongroise. Il s’agit du premier ticket validé par la lutte française pour Tokyo.
La lutteuse française Koumba Larroque, vice-championne du monde 2018 dans la catégorie des moins de 68 kg, s’est qualifiée pour les Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août), lors du tournoi qualificatif dans la capitale hongroise (Budapest), vendredi.
À Budapest, Koumba Larroque, Après avoir dominé 6-2 la Bulgare Yaneva en quarts de finale, la jeune Française (22 ans) a surclassé l’Italienne Caneva par grande supériorité 10-0 (arrêtée à 1’31 » de la fin) en demi-finale. Un succès net qui lui garantit, à 22 ans une première participation aux Jeux Olympiques. À Tokyo cet été, elle sera une prétendante au podium olympique dans sa catégorie (moins de 68 kg).
La Française n’avait pas réussi à prendre l’une des six premières places des Mondiaux 2019 et a été obligée de passer par le tour qualificatif olympique européen disputé à Budapest. Il fallait, au minimum, être finaliste pour pouvoir valider sa place aux JO et c’est un objectif atteint pour la jeune lutteuse française.
Larroque est le grand espoir de la lutte féminine française : titrée mondiale chez les jeunes, elle a poursuivi son ascension avec le bronze aux Mondiaux 2017, puis l’argent mondial l’année suivante. Revenue d’une blessure au genou droit, elle s’incline aux Mondiaux 2019, qualificatifs pour Tokyo-2020, en quarts de finale contre la Suédoise Jenny Fransson, future vice-championne du monde mais rattrapée un peu plus tard par l’antidopage (positive à la méthyltestostérone, et suspendue quatre ans).
« Koumba a maîtrisé ce qu’on avait prévu, elle a fait sa lutte, commente l’entraîneur Thierry Bourdin. Elle a complètement déstabilisé l’Italienne. Mais même si elle est qualifiée pour Tokyo, elle veut maintenant remporter la finale contre la Russe samedi après-midi. »La finale n’a pas eu lieu car la Russe Valieka a déclarée forfait).
En revanche, les trois autres Françaises ont échoué. Après avoir battu 6-5 la Moldave Mariana Dragutan, Julie Sabatié (-50 kg) a cédé 1-5 face à la Turque Demirhan en demi-finale. Quant aux deux autres Bleues, elles ont été éliminées dès leur premier match : Ameline Douarre (-62 kg) battue par tombé face à la Biélorusse Maryia Mamashuk, Pauline Lecarpentier (-76 kg) défaite 2-6 par la Turque Adar.
Kevin Negalo