Mila harcelée et agressée sexuellement à Lyon !

Mila, qui s’est faite connaître pour un propos très libre concernant l’islam lui ayant valu, depuis, insultes et menaces de morts, sur les réseaux sociaux, en janvier 2020, a indiqué avoir été harcelée et agressée, ce samedi 19 février, à Lyon et déposé plainte.

Connue, tout d’abord, pour avoir dit, (ou)vertement ce qu’elle pensait de l’islam, en janvier 2020, lui valant insultes et, surtout, menaces de viols et/ou de mort, Mila a fait savoir, ce samedi 19 février, sur les réseaux sociaux, qu’elle a été harcelée et agressée sexuellement tandis qu’elle se promenait sur les rives du Rhône, à Lyon.

Alors qu’elle est constamment sous haute protection policière, Mila a tenu, absolument, à pouvoir faire une courte promenade seule, à Lyon, le long du Rhône. Mais, bien que n’ayant même pas été reconnue comme « la fameuse Mila », elle a, tout de même été harcelée et agressée sexuellement, durant durant sa promenade solitaire.

D’après ses propres propos présentés en « story » sur son compte Twitter, ce n’est pas moins de douze fois que Mila a été importunée et/ou carrément sexuellement agressée, en seulement vingt minutes !

Ne décolletant pas de cette mésaventure, Mila a publié les vidéos de ces atteintes à sa personne, pour qu’il n’y ai pas de doute sur leur réalité.

Parmi celles-ci, on y voit, dans une qui a été vue plus de 300 000 fois dans les heures qui ont suivi sa mise en ligne sur Twitter, un homme ouvrant son pantalon pour montrer son sexe à Mila, tout en l’interpellant dans une langue étrangère et qui tente, ensuite, de lui voler son cellulaire, tant en en profitant pour frotter son sexe contre elle. Comme l’a précisé Mila, c’est un joggeur qui passait là qui a récupéré son téléphone et le lui a rapporté.

Captures d’écrans des vidéos de Mila.

Dans une autre vidéo, l’on voit un groupe d’hommes qui l’interpellent, et à qui elle répond, avec son langage « sans filtre » :  »Aucune femme [n’] a envie de vous toucher avec un bâton, bande de fils de pute ». Une façon de s’exprimer dont Mila reconnaît que ce n’est pas la solution mais que « C’était plus fort qu'[elle] ». Difficile, tout de même, de garder son sang-froid quand, comme l’a affirmé Mila, elle s’est faite harcelée tous les dix mètres avec des propos tels que « T’as de belles fesses, on va te baiser le cul, on va te violer. ».

Outre le fait de dénoncer le harcèlement de rue quasi constant dont est victime toute représentante de la gent féminine, Mila a tenu à faire savoir que « Quand on est une nana, tous les 10 mètres, on se fait harceler. Et toujours par les mêmes profils. Il faut arrêter de le nier ». Bien que ne précisant pas de quel « même profil » il est question, personne n’hésitera concernant duquel « profil » la jeune femme fait référence.

Cette « mésaventure » connue par Mila, et, surtout, la mise en lumière qu’en a faite la jeune femme, n’a pas manqué d’alimenter le milieu de la politique, en pleine campagne pour les prochaines élections présidentielles, collant parfaitement avec certains discours de candidats. D’ailleurs, nombreux ont été les élus de droite à relayer les vidéos de Mila, dont, particulièrement important, pour les partis de droite nationalistes rapportant très souvent des faits similaires pour appuyer les volontés politiques d’action contre ce « profil » d’agresseur, Eric Zemmour, candidat à l’élection présidentielle 2022, mais, également, Jordan Bardella, actuel président du Rassemblement National, le temps de la campagne présidentielle de la « présidente attitrée du parti, Marine Le Pen.

A l’inverse – et bien que cela ne soit, hélas, pas une surprise, les représentants politiques de gauche sont restés muets, pour cette affaire, habitués qu’ils sont à ne parler de violence faite aux femmes que lorsqu’il s’agit de « taper » sur les « mâles blancs », se gardant toujours bien de le faire lorsque les agresseurs sont du « profil » de ceux qu’a subi Mila, préférant, à la fois, nier la réalité du quotidien des femmes, en France, et aboyant à « l’islamophobie » à la place.

Quoi qu’il en soit – et pour revenir à ce « samedi cauchemardesque » connu par Mila -, reste que la jeune femme a porté plainte et qu’il est à espérer que cette dernière ne se trouve pas classer sans suite, tout comme toutes celles à venir, que déposeront toutes celles qui subiront de telles agressions, à l’avenir.

Christian Estevez

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