L‘Israël fait face à une 4e attaque terroristes en seulement deux semaines, ce jeudi 7 avril. La population a reçu l’ordre de rester chez elle.
Ce jeudi 7 avril, dans une attaque terroriste à l’arme à feu, au cœur de la métropole israélienne Tel-Aviv,, deux personnes ont été tuées et de nombreux blessés ont été secourus, Trois blessés par balles sont dans un état grave, dont un homme de 38 ans, une femme de 28 ans et un jeune homme d’une vingtaine d’années. Quatre blessés légers ont été évacués, dont deux hommes d’une trentaine d’années touchés par balle, transportés vers les hôpitaux de Tel HaShomer et Ichilov, deux autres vers le Centre médical Wolfson.
La Magen David Adom, l’équivalent de la Croix-rouge israélienne, a indiqué que 16 blessés avaient été transférés dans des hôpitaux locaux. « Nous avons reçu jusqu’à présent dix blessés mais malgré les efforts du personnel médical, deux d’entre eux ont succombé à leurs blessures », a indiqué, dans un bref communiqué, l’hôpital Ichilov de Tel-Aviv.
L’attaque a eu lieu dans un café rue Dizengoff, dans le centre de Tel-Aviv. Des témoins sur place ont indiqué à l’AFP avoir entendu des coups de feu et vu des scènes de chaos dans le centre de Tel-Aviv où la police israélienne a déclaré être déployée. « C’est une ambiance de guerre, des soldats et des policiers partout… ils ont fouillé le restaurant, des gens pleurent et courent dans tous les sens », a déclaré à l’AFP Binyamin Blum, qui travaille dans un restaurant près du lieu de l’attaque.
Dans un communiqué, les forces de l’ordre ont aussi demandé aux résidents de ne pas sortir dehors afin d’éviter d’être la cible de tirs.
Il s’agit d’un seul suspect armé d’une arme de poing, a indiqué la police, tandis que d’importantes forces de sécurité, dont un millier de policiers, sont déployées à la recherche du suspect.
Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, est, de son côté, au QG de l’armée à Tel-Aviv, où il reçoit les dernières informations sur cette quatrième attaque en un peu plus de deux semaines en Israël, ont indiqué ses services.
La semaine dernière, un Palestinien de Cisjordanie occupée avait ouvert le feu sur la foule en circulant en voiture dans la ville juive-orthodoxe de Bnei Brak, tuant cinq personnes, dont deux Ukrainiens et un policier arabe israélien.
Quelques jours plus tôt, deux policiers, dont une jeune Franco-Israélienne, avaient été tués dans une fusillade revendiquée par l’organisation djihadiste Etat islamique, à Hadera (nord). Et, le 22 mars, à Beersheva, grande ville du désert du Néguev (sud), quatre Israéliens ont été tués dans une attaque au couteau et à la voiture-bélier perpétrée par un enseignant condamné en 2016 à quatre ans de prison pour avoir planifié de se rendre en Syrie afin de combattre au sein de l’EI.
Joseph Kouamé