Alexeï Navalny, pseudo « principal opposant à Vladimir Putin » se dit «choqué» du prêt de neuf millions d’euros contracté en 2014 par le Front National auprès d’une banque russe, justifiant, ainsi, d’appeler à voter Macron et donc, son ingérence dans la présidentielle française!
L’opposant russe Alexeï Navalny a appelé à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle française.
L’opposant russe Alexeï Navalny a appelé, ce mercredi, à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle française, accusant le parti de sa rivale, Marine Le Pen, de compromission avec Vladimir Poutine : « C’est sans hésitation aucune que j’appelle les Français à voter pour Emmanuel Macron le 24 avril mais je voudrais m’adresser à ceux qui n’excluent pas de voter pour Marine Le Pen », a écrit le militant dans une série de tweets.
Alexeï Navalny s’est dit «choqué» dans une série de tweets du prêt de neuf millions d’euros contracté en 2014 par l’ancien parti Front National (devenu Rassemblement national) auprès d’une banque russe. «C’est de la corruption. Et c’est une vente de l’influence politique à Putin», a dénoncé l’opposant, emprisonné en Russie depuis janvier 2021.
Le RN continue de rembourser cet emprunt qui avait initialement été souscrit en 2014 auprès d’une banque russe, la « First Czech-Russian Bank » (FCBR), fermée en 2016. La créance avait été cédée à une entreprise russe de location de voitures, Conti, puis revendue à Aviazaptchast, firme dirigée par d’anciens militaires russes.
Alexei Navalny affirme que « Cette banque (FCBR) est une agence de blanchiment d’argent bien connue qui a été créée à l’instigation de Putin. Ça vous plairait si un homme politique français obtenait un prêt auprès de la Cosa Nostra? », a lancé mercredi M. Navalny, qui a bâti sa notoriété avec ses enquêtes sur les réseaux de corruption de l’élite russe…dont il faut lui-même partie…
Pour justifier s’être tourné vers un établissement financier russe, le FN accusait, lui, les banques françaises de ne pas lui accorder de prêts. Présenté par la propagande occidentale, menée par les Etats-Unis d’Amérique, comme le principal opposant de Vladimir Poutine (alors qu’il ne représente pas 6% de l’opinion publique russe, le parti communiste étant le premier véritable opposant à Vladimir Putin, avec presque 12% aux dernières élections et posant problème au « maître du Kremlin, par ses députés à la Douma, qui furent de ceux qui ont forcés Vladimir Putin à accepter de reconnaître officiellement les deux républiques auto-proclamées du Dombass, début février 2022), Alexeï Navalny a subi, en Russie, en 2020 en grave empoisonnement dont il tient le Kremlin pour responsable. Ce dernier dément mais n’a jamais ouvert d’enquête.
Revenu en Russie, Alexeï Navalny a été emprisonné. En mars dernier, il a été condamné à 9 ans de prison pour « escroquerie ». Ses organisations ont, elles, été interdites pour « extrémisme » en 2021. Au début de sa carrière, à la fin des années 2000, Alexeï Navalny s’était rapproché de nationalistes russes critiques du Kremlin. et il avait axé sa campagne pour l’élection municipale de Moscou par la stigmatisation des immigrés qui n’a rien à envier (loin de là) à la droite nationaliste française, qu’il attaque cependant.
Se présentant comme victime de cette image passée, il n’a pourtant pas changé dans son idéologie très droite ultra conservatrice, puisque, ce mercredi, il a même déclaré : « Putin et son élite politique sont complètement immoraux, ils méprisent les valeurs familiales : avoir une deuxième et même une troisième famille, des maîtresses et des yachts, c’est la norme pour eux ».
Proche des états-Unis d’Amérique, qu’il sert très bien depuis de nombreuses années (tout comme Emmanuel Macron, entre autre par l’utilisation du cabinet de conseil McKinsey, lui-même « brave petit soldat » des services secrets des EUA et de son régime), Alexei Navalny sert donc de « garantie morale », par l’utilisation du drame que vivent les civils en Ukraine, dans le but d’accélérer l’étendue de l’empire états-unien par la mise sous tutelle de la Russie, et de ses ressources naturelles, véritable « trésor de guerre » qui servirait d’autant plus les Etats-Unis à l’heure actuelle que ce pays est économiquement totalement exsangue, avec une dette de plusieurs centaines de milliards de dollars.
Christian Estevez