Kasia Gallanio a été retrouvée sans vie dans sa maison de Marbella, en Espagne. L’ancienne princesse, âgée de 45 ans, se battait pour la garde de ses trois filles depuis sa séparation avec l’oncle de l’émir du Qatar, qu’elle accusait d’inceste sur ces dernières.
Alors qu’elle se disputait la garde de ses enfants avec l’oncle de l’émir du Qatar depuis plusieurs mois, Kasia a tragiquement perdu la vie ce dimanche. Elle a été retrouvée morte dans son domicile à Marbella en Espagne. Selon les premiers éléments tirés de l’enquête, il se pourrait que la cause du décès soit une surdose médicamenteuse. . La justice espagnole a diligenté une autopsie du corps programmée ce mardi 31 mai.
D’origine polonaise, cette états-unienne de 45 ans se battait depuis plusieurs années pour obtenir la garde de ses trois filles mineures suite à sa séparation avec l’oncle de l’émir du Qatar, Abdelaziz Bin Khalifa Bin Hamad Al-Thani qu’elle accusait d’inceste. En effet, si Abdelaziz bin Khalifa Al-Thani a reconnu dormir avec ses filles, en tant qu’ancien ministre, ce qatarien de 74 ans bénéficie de l’immunité diplomatique.
S’il a toujours nié les accusations d’inceste de son ancienne compagne, l’une de ses filles assure avoir été victime d’attouchements « sur la poitrine et les fesses ». Suite à quoi elle aurait, avec sa sœur jumelle, fui le domicile de son père situé sur la très chic avenue Montaigne à Paris pour retrouver sa mère en Espagne. Depuis lors, Abdelaziz Bin Khalifa Bin Hamad Al-Thani, qui a toujours la garde de sa cadette, refuse d’héberger les deux adolescentes qui vivraient actuellement dans un hôtel particulier de la capitale. Dans la foulée, une enquête préliminaire pour « agression sexuelle aggravée » a été confiée à la brigade de protection des mineurs de la Direction régionale de la police judiciaire.
Après une expertise psychologique requise par la justice, Kasia Gallanio a été déboutée de sa demande de garde le 16 mai dernier : « La déscolarisation et le climat incestuel dénoncés par Madame Gallanio ne justifient pas de lui attribuer l’exercice exclusif de l’autorité parentale », rapportait alors le journal français « Le Parisien ».
En mars dernier, Kasia Gallanio, prête à tout pour obtenir la garde de ses filles, et notamment de sa dernière, en échec scolaire, avait, pour la première fois, pris la parole dans les médias. Un véritable cri du cœur pour la mère de famille qui assurait craindre pour la sécurité de ses enfants.
Didier Maréchal