Amber Heard reconnue coupable de diffamation contre Johnny Depp et est condamnée à payer 15 millions de dollars.

Les deux anciens époux, Johnny Deep et Amber Heard, se sont mutuellement diffamés, selon le jury américain. Amber Heard devra payer 15 millions de dollars de dommages-intérêts à son ancien époux.

L’actrice Amber Heard devra régler plus de 10 millions de dollars de dommages et intérêts à son ex-époux. Le tribunal américain de Fairfax a également condamné Johnny Depp à verser deux millions de dollars.

L’acteur Johnny Depp est sorti gagnant, ce mercredi 1 juin, de son procès âpre et ultra médiatisé l’opposant à son ex-épouse Amber Heard, même si les jurés ont conclu que les deux vedettes d’Hollywood s’étaient mutuellement diffamées par voie de presse. Au terme de quelque 13 heures de délibérations, le jury a donné raison à l’acteur de « Pirate des Caraïbes » sur les trois motifs de sa plainte en diffamation, lui octroyant 15 millions de dollars de dommages-intérêts.

En clair, ils ont estimé qu’Amber Heard avait émis des fausses déclarations en se décrivant comme victime de violences conjugales, et qu’elle avait agi « avec une intention malveillante ». Les sept jurés, unanimes, ont parallèlement aussi jugé que Johnny Depp avait diffamé Amber Heard, lui allouant 2 millions de dollars de compensation financière.

L’actrice, présente au tribunal, a accueilli le verdict la mine grave, semblant accuser le coup. « Je suis dévastée par le fait que la montagne de preuves n’ait pas été suffisante pour faire face au pouvoir, à l’influence et à l’ascendant bien plus importants de mon ex-mari », a-t-elle fait savoir dans un communiqué. Absent de la salle d’audience, Johnny Depp a lui réagi sous la forme d’un message publié sur Instagram. « Le jury m’a rendu à la vie », s’est-il félicité.

L’avocate de Johnny Depp, Camille Vasquez, s’est montrée satisfaite après l’annonce du verdict dans le procès entre son client et Amber Heard : « Le verdict d’aujourd’hui confirme ce que nous disons depuis le début: que les accusations contre Johnny Depp étaient diffamatoires, soutenues par aucune preuve. Nous sommes reconnaissant envers le jury », a-t-elle déclaré.

La vedette de la saga « Pirates des Caraïbes » a poursuivi son ex-femme pour une tribune publiée par le Washington Post en 2018, dans laquelle elle disait être « une personnalité publique représentant les violences conjugales » . Même s’il n’était pas nommé, Johnny Depp estimait que cette tribune a détruit sa carrière et sa réputation, et réclamait 50 millions de dollars en dommages et intérêts.

Amber Heard, apparue notamment dans « Justice League » et « Aquaman », a contre-attaqué et demandant le double. L’actrice de 36 ans assurait avoir été diffamée par un ancien avocat de son ex-époux, qui avait qualifié ses accusations de violences conjugales de « canulars » en avril 2020.

Le procès a donné lieu à un déballage de la vie privée du couple, devant des millions de téléspectateurs dans le monde. Pendant six semaines, des dizaines d’heures de témoignages et d’enregistrements audio ou vidéo ont révélé des détails de leur relation amoureuse émaillée de disputes, très éloignée du glamour d’Hollywood, entre 2011 et 2016. Le couple a divorcé en 2017.

Cette décision de la Justice états-unienne est essentielle, à notre époque, où les féministes fanatiques, purement misandres et avides de domination de la société humaine, affirment que toute femme qui affirme avoir subi des violences domestiques doit, obligatoirement, être crue et l’homme qu’elle accuse, d’office condamné, avant même un procès officiel par un tribunal, par son licenciement de son travail, sa mise au banc de la société et du droit de lui faire subir toutes les pires insultes et mêmes menaces envers son intégrité physique.

Tout cela, Johnny Depp l’a, justement, subi suite aux accusations reconnues mensongères, à présent, par la Justice, selon le principe fasciste de l’idéologie connue sous le terme de « woke » (« éveillée » en français). Il ne reste plus qu’à souhaiter que cette affaire puisse servir de « jurisprudence mondiale » et que la Justice – la vraie -, puisse enfin faire son travail et ne condamner que les coupables, ne faisant plus de « présomption de culpabilité », qui est l’exact inverse de ce qu’est la Justice avec un grand « J ».

Joseph Kouamé & Christian Estevez

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