La journaliste russe Marina Ovsiannikova, devenue célèbre après être apparue à la télévision avec une pancarte critiquant l’invasion russe de l’Ukraine, a annoncé, le 18 juillet, qu’elle avait été libérée quelques heures après son arrestation.
«Je suis à la maison. Tout va bien» a affirmé la journaliste russe anti-guerre, Marina Ovsiannikova, sur son Facebook. D’après Dmitri Zakhvatov, l’avocat de cette dernière, la journaliste a été interpellée car elle est soupçonnée d’avoir « discrédité » l’armée lors d’une prise de parole devant un tribunal de Moscou.
La journaliste russe Marina Ovsiannikova a été arrêtée dimanche 17 juillet, avant d’être relâchée quelques heures plus tard. Elle est devenue célèbre après être apparue sur une chaîne d’information pro-Kremlin, Pervy Kanal, à la mi-mars. Dans sa main se trouvait une banderole critiquant vivement l’attaque de la Russie en Ukraine. Elle s’y est rendue pour soutenir Ilia Iachine, un opposant russe emprisonné après avoir également critiqué l’attaque russe en Ukraine.
Elle accuse Putin d’être un « tueur »
Deux jours avant son arrestation, vendredi 15 juillet, Marina Ovsiannikova s’était affichée devant le Kremlin, une nouvelle fois accompagnée d’une pancarte. Cette fois-ci, la journaliste dénonçait la mort des enfants en Ukraine et traitait Vladimir Putin de «tueur».
En mars, elle a fait le tour des réseaux sociaux après avoir interrompu un journal télévisé d’une chaîne proche du gouvernement russe. La journaliste critiquait l’invasion de l’Ukraine par le gouvernement et la «propagande» de certains médias. À ce moment-là, la journaliste avait également été arrêtée puis relâchée avec une amende à payer (ce qui est une peine particulièrement clémente dans le cadre d’actes de ce genre lorsque le pays est officiellement en guerre – ndlr).
Joseph Kouamé