La France continue d’armée l’Ukraine et l’assume. Après l’annonce de 6 à 12 canons Caesar, la France a l’intention d’envoyer à Kiev une vingtaine de véhicules blindés bastion. Pour Elisabeth Borne, la France agit « en allié, fiable et crédible ».
Après l’annonce de 6 canons Caesar (Nexter) en plus des 18 déjà envoyés, Paris va fournir aussi à Kiev 20 véhicules blindés Bastion (Arquus), selon le journal « La Tribune ». Le contrat est en cours de finalisation, pour l’heure rien n’a été signé, rapporte BFMTV. Mais la livraison pourrait se faire dans les délais les plus brefs. affirme cette même source, Arquus dispose d’un stock suffisant pour répondre à des besoins urgents.
Le Bastion est un blindé de 12,5 tonnes fabriqué à Limoges. Il a été développé exclusivement pour l’export. Ce véhicule de 10 places est surtout vendu en Afrique où les ventes totales atteignent environ 600 unités. Il existe en plusieurs versions. Celle qui sera envoyée en Ukraine sera l’APC, un modèle de combat équipé de tourelle pour accueillir une mitrailleuse de calibre 12,7 mm.
Cette montée en puissance de l’aide française à l’Ukraine intervient après la publication d’une étude pointant la faiblesse des envois d’armes par la France. Selon François Heisbourg, membre de l’International Institute for Strategic Studies, elle serait en 9e position avec 1,4%, une part faible par rapport aux États-Unis (49%), à la Pologne (22%) ou à l’Allemagne (9%).
Ces chiffres sont réfutés par les militaires français. Ils rappellent l’envoi de 18 Caesar avec des munitions, de canons tractés TRF1. de missiles Milan et Mistral, d’une soixantaine de VAB (véhicules avant blindés), de mines antichars HDP-2A2, des protections NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) ou des lunettes de vision nocturnes.
Lundi dernier, à l’Assemblée nationale, Elisabeth Borne, Première ministre a donné plus de détails sur l’armement envoyé en Ukraine. « Nous agissons en allié, fiable et crédible », a affirmé la Première ministre. « Nous avons multiplié les livraisons de matériels militaires à l’Ukraine. Nous l’assumons. Nous devons donner à l’Ukraine les moyens de se défendre face à l’invasion », déclare Elisabeth Borne en dévoilant aussi « la formation de soldats ukrainiens et des cessions de carburants actuellement en cours ». La Première ministre précise aussi que « dès les premiers jours du conflit », la France a renforcé son « dispositif sur le flanc Est de l’Otan, dans le cadre des missions de réassurance de l’Alliance ».
La France n’est pas seule à soutenir la contre-offensive ukrainienne visant à reprendre les territoires annexés par la Russie. Lors d’une visite à Kiev, la ministre allemande de la défense, Christine Lambrecht, a annoncé l’envoi, l’an prochain, de 16 canons d’artillerie automobiles blindés Zuzana-2, de fabrication slovaque, pour un coût de 92 millions d’euros. Si la France a été pointée du doigt pour la faiblesse supposée de son aide, l’Allemagne l’a été pour avoir envoyé des vieux matériels reconditionnés.
On notera donc bien que, ni la France, ni l’Allemagne, ne font preuve de souveraineté nationale dans le domaine de soutien – ou non – militaire, dans c conflit, étant obligé de dépenser des fortunes pour satisfaire à la volonté Etats-Unienne, et des russophobes occidentaux, de tout faire pour détruire la Russie, plutôt que d’aider l’Ukraine – ce qui ne pourrait se faire que par une volonté de pourparlers afin d’aboutir à la fin de ce conflit, et non pas de l’entretenir, utilisant les ukrainiens comme chair à canon dans la volonté impérialiste états-unienne, vieille de plus de cent ans, de détruire la Russie, pour mieux régner sur le monde et lui imposer, toujours plus son diktat.
Tout cela devrait être des plus inacceptable pour les citoyens européens qui, à cause de l’impérialisme états-unien, souffrent des retombées des sanctions prises aussi stupidement qu’illégitimes par leurs dirigeants qui ne sont que des courtisans pitoyables et incapables de leur seigneur et maître que sont les Etats-Unis d’Amérique, comme une flambée du coût de la vie et l’obligation de se priver d’énergie, jusque pour les choses nécessaires, comme le chauffage!
