Le parcours de la 110e édition du Tour de France a été officialisé ce jeudi 27 octobre. Les coureurs partiront de Bilbao (Espagne) et termineront à Paris, le tout entre le 1er et le 23 juillet.
Pour la 25e fois de son histoire, le Tour de France s’élancera depuis l’étranger. Les coureurs débuteront la 110e Grande Boucle depuis Bilbao (Espagne) le 1er juillet et, après avoir parcouru 3404 km, ils rallieront Paris le 23 juillet. Deux pays et six régions accueilleront le Tour.
Le parcours du Tour de France 2023 a été dévoilé, ce jeudi 27 octobre 2022, par les organisateurs. Cette 110e édition, qui partira de Bilbao (Espagne) le 1er juillet avant d’arriver sur les Champs-Élysées le 23 juillet, sera particulièrement montagneuse avec cinq massifs visités et 30 cols au programme.
Le peloton va prendre de l’altitude sur le Tour de France 2023, dont le parcours a été dévoilé, ce jeudi, par les organisateurs. Un tracé particulièrement montagneux et loin d’être de tout repos dès le départ, le 1er juillet, de Bilbao. Ce 25e lancement depuis l’étranger, le 2e d’Espagne après Saint-Sébastien – déjà au Pays basque – en 1992, sera très exigeant, avec une 1ère étape au profil accidenté et composé d’un enchaînement de difficultés jusqu’à la côte de Pike (2 km à 9 % de moyenne avec des passages à 15 %) ,juste avant l’arrivée au sommet d’une pente qui affiche des pourcentages autour de 5 %.
Et alors que le peloton fera son entrée en France lors de la 3e étape, avec une arrivée à Bayonne, les choses sérieuses commenceront dès la 5e étape dans les Pyrénées avec les cols de Soudet et de Marie Blanque, puis, le lendemain, avec le col d’Aspin, le retour du Tourmalet et le Cauterets-Cambasque. Mais le grand rendez-vous de cette 110e édition est le grand retour du Puy de Dôme, 35 ans après sa dernière apparition et 59 ans après le duel légendaire entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor.

Les pentes du volcan d’Auvergne promettent d’être redoutables, notamment dans les quatre derniers kilomètres à près de 12% de moyenne. Mais elles ne seront pas les seules à faire mal aux jambes. Ce sera aussi le cas du col de la Loze, qui sera le toit de ce Tour (2.304m), avec ses passages à plus de 20% et qui sera emprunté cette année juste avant la plongée sur Courchevel pour l’étape-reine. Mais aussi du Grand Colombier, juge de paix du Jura, où l’arrivée aura lieu, le 14 juillet, pour la deuxième fois seulement de l’histoire. Sans oublier d’autres ascensions tout aussi corsées dans les Alpes avec Ramaz, Joux Plane, Forclaz, Croix Fry ou encore Le Bettex avant une possible dernière explication finale dans les Vosges, la veille de la traditionnelle arrivée sur les Champs-Élysées parisiens.
Kevin Negalo