Les États-Unis d’Amérique ont imposé, vendredi 9 novembre dernier, des sanctions à l’ancien dirigeant de la Guinée, Alpha Condé, pour des violences contre des opposants avant son éviction par un coup d’État en 2021.
Washington a imposé, ce vendredi 9 décembre, des sanctions à l’ancien président de la Guinée, Alpha Condé, accusé d’avoir violemment réprimé l’opposition avant d’être renversé par un coup d’État en 2021, selon un communiqué du Trésor. Les sanctions gèlent les avoirs de l’ex-président et interdisent toute relation commerciale avec lui. Alpha Condé entretenait de bonnes relations avec les États-Unis jusqu’à ses efforts pour amender la Constitution afin de se maintenir au pouvoir.
Le département états-unien du Trésor a déclaré que M. Conde, qui a maintenant 84 ans et qui fait également l’objet de poursuites dans son pays, était sanctionné pour avoir dirigé une entité qui a « commis de graves violations des droits de l’homme ».
Le président déchu a ordonné aux forces de sécurité de recourir à la violence contre l’opposition avant le référendum de 2020 qui lui permettait de briguer un troisième mandat, ainsi que par la suite, selon une déclaration du département du Trésor.
Joseph Kouamé