Football féminin : La suédoise Kosovare Asllani devient la première « Golden Foot » féminine de l’histoire!

La récompense monégasque, qui souffle cette année sa 20e bougie, a remis ses prix le 21 décembre dernier au Grimaldi Forum. Kosovare Asllani est devenue la première lauréate de la version féminine du trophée.

Le prix « Golden Foot » est un prix international de football remis chaque année depuis 2003 pour récompenser la carrière d’un joueur pour l’ensemble de ses performances. Ce prix ne récompense donc pas un joueur sur l’année écoulée. Le joueur choisi doit s’être distingué par ses réalisations athlétiques (à la fois comme individu et comme acteur de l’équipe) et par sa personnalité. Le prix est seulement donné aux joueurs actifs d’au moins 28 ans, et ne peut être gagné qu’une fois. Un trophée dans la catégorie des légendes est également remis aux anciens joueurs.

Le joueur du FC Barcelone Robert Lewandowski a remporté le golf en foot masculin. L’attaquant polonais e est donc devenu le 20e lauréat du prix fondé par Antonio Caliendo en 2003. Kosovare Asllani a, elle, remporté le prix pour les féminine, décerné pour la première fois.

Kosovare Asllani, de l’AC Milan, est entrée dans l’histoire en devenant la première joueuse de football à remporter le tout premier Golden Foot pour une joueuse. Asllani joue en attaque pour l’équipe nationale suédoise et peut se targuer d’une carrière illustre, avec des passages au Paris Saint-Germain, à Manchester City et au Real Madrid, avant de rejoindre la Serie A italienne cet été.

La milieu de terrain de 33 ans, qui évolue aujourd’hui à l’AC Milan, s’est dite « fière d’être la première femme à le remporter ». L’internationale suédoise de poursuivre : « Je suis vraiment reconnaissante que le président, Antonio Caliendo, ait décidé de nous inclure dans ce prix. C’est ce dont nous avons besoin pour faire grandir le football féminin. ».


L’inclusion des joueuses dans ce type de distinction est « un grand pas en avant et dans la bonne direction », selon Kosovare Asllani. « Pour moi, le football n’a pas de genre », assure-t-elle avant de porter un message d’égalité. « Beaucoup de joueuses ont encore besoin de travailler à côté de leur carrière parce que nous sommes loin de ce football équitable pour toutes et tous. En permettant à des jeunes footballeuses de passer plus de temps à jouer au football, sans avoir à travailler à temps partiel, le produit final ne peut que s’améliorer. ».

Deux françaises faisaient partie de cette liste,il s’agissaitt des lyonnaises Amandine Henry et Wendie Renard ,il y’ avait aussi Megan Rapinoe ou encore Alexia Putellas.

Kevin Negalo

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