Guerre Russie-Ukraine : La Russie a détruit l’arsenal de l’armée ukrainienne dans une nouvelle offensive à Donetsk

Les forces armées russes ont détruit, ce mardi 3 janvier, un arsenal de l’armée ukrainienne lors d’une nouvelle offensive dans les environs de Kupiansk, Krasno-Limansk et Yuzhno-Donetsk, où, contrairement à ce qu’affirme la propagande occidentale depuis des mois, les troupes russes continuent de progresser.

Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konashenkov, a déclaré dans un communiqué que l’arsenal en question était situé à la gare de Druzhkovka, également dans la région de Donetsk, et a indiqué que l’attaque avait entraîné la destruction de deux installations de systèmes de lance-missiles multiples HIMARS de fabrication américaine.

« A la suite d’un affrontement complexe avec l’ennemi dans les zones de Krasnoye, Petrivskoye, Nevelskoye et Pobeda à Donetsk, 90 militaires ukrainiens ont été tués et deux chars et cinq véhicules armés ont été détruits », a-t-il déclaré, ajoutant que « plus de 30 militaires ont également été tués dans d’autres combats plus au sud, comme le rapporte l’agence de presse Interfax ».

Il a déclaré que « les pertes de l’ennemi s’élevaient à 120 morts et blessés ukrainiens ». M. Konashenkov a ajouté que plus de 130 « mercenaires étrangers » ont également été tués.

N.B. : si, à « La boussole infos », nous avons décidé, de manière générale, de ne pas publier d’articles sur les différents combats et leur issue, nous attachant au côté politique du conflit, nous avons décidé de faire part de cette offensive, c’est uniquement dans le souci de présentation de la véracité des faits, sur le terrain, tandis que la propagande occidentale, depuis la « percée » de l’armée ukrainienne, à l’Est, en octobre, n’a de cesse, par ses organismes propagandistes que sont les médias de masses (tout particulièrement ceux français comme BFMTV ou LCI au niveau télévisuel, et « Le monde », « Libération », et consorts, pour ce qui est de la presse écrite) qui, pour leur part, selon l’émotion qu’ils souhaitent susciter dans les populations, inventent des informations comme celle affirmant que l’armée russe est tellement prête à céder définitivement, que ses soldats en seraient à récupérer des machines à laver pour bricoler des armes, tantôt à indiquer que l’armée russe dispose de tellement d’armement que ce sont des milliers de missiles qu’elle fait pleuvoir sur l’Ukraine. Mais, surtout, en affirmant que l’armée ukrainienne ne cesse de gager du terrain (armée ukrainienne qui, en réalité, est devenue, essentiellement un ensemble d’unités d’étrangers convaincus d’être partie d’une « guerre sainte » contre « l’incarnation du mal » que serait la Russie, mais aussi de soldats de contingents otaniens français, polonais, états-uniens, pour ce qui est des nationalités majoritairement présentent, et de djihadistes islamistes).

La réalité de cette guerre est que la Russie continue à progresser sur la quasi totalité des fronts et que, lorsque les ukrainiens réussissent à l’emporter dans une bataille, le ratio de pertes en soldats est, en moyenne, de 7 soldats ukrainiens morts pour 1 seul soldat russe. Faire état de ce réalité, qui s’avère être très nettement en faveur de la Russie, n’est nullement dans un but de propagande pro-russe, mais parce que, sans la connaissance des dégâts terribles et des pertes en vie humaines qu’engendrent la poursuite de cette de guerre par l’Occident, c’est comprendre qu’il est temps d’accepter de négocier la paix pour arrêter cette boucherie, plutôt que de pousser à toujours plus de livraisons d’armes (armes dont, depuis le début mars, plus de 30% sont déjà passées dans le marché noir, l’Ukraine étant, depuis la disparition de l’Union Soviétique, en 1991, la plaque tournante du trafic international d’armes, comme l’ont indiqués des sources du Pentagone au Washington Post ou encore d’Amnesty international à la chaine de télévision états-unienne CBS, et qui fait l’objet d’inquiétudes et de débats au sein du Pentagone, Interpol mais aussi le parlement européen, un certain nmbre de ces armes ayant déjà été localisées en Europe, dans les mains de mafias et « gros gangs de banlieues », ainsi qu’en Syrie, entre les mains de groupes djihadistes).

Connaître la réalité du terrain c’est aussi comprendre pourquoi les exigences occidentales (particulièrement des Etats-Unis d’Amérique, puisque c’est eux qui ont programmé, ordonné, préparé cette guerre) et de l’Ukraine, pour signer un accord de paix ne peuvent pas être acceptables par la Russie, tant elles sont la démonstration du déni de réalité de la part d’un Occident qui ne supporte pas l’idée d’avoir échoué (une fois de plus) à gagner une guerre qu’elle a pourtant soigneusement préparé, exigeant à l’actuel vainqueur des combats d’abdiquer, comme le ferait le vaincu.

Ce que démontre le cours de ce conflit est que, à avoir été programmé par la propagande états-unienne à haïr la Russie en induisant dans les cerveaux « Russie = Union Soviétique » (surtout en utilisant le cinéma de masses dans lequel les pires « méchants » sont russes – auxquels ont été ajoutés les chinois depuis une quinzaine d’années), la volonté des européens de voir disparaître la Russie en tant qu’Etat a conduit à préparer l’Ukraine – aussi bien en soutenant la prise de pouvoir des ultra-nationalistes, majoritairement composés de nazis, qu’en armant et formant militairement ceux-ci, et en signant les accords de Minsk 2, en 2014, pour, comme l’a confié l’ex-chancelière Angela Merkel, dans une interview donné au média allemand « Die Zeit », paru le 7 décembre dernier : “Les accords de Minsk de 2014 ont servi à donner du temps à l’Ukraine […] Un temps qu’elle a utilisé pour se renforcer, comme on peut le constater aujourd’hui. L’Ukraine de 2014-2015 n’était pas l’Ukraine d’aujourd’hui. Comme nous avons pu l’observer début 2015 lors des combats autour de Debaltsevo [ville du Donbass, dans l’oblast de Donetsk], Poutine aurait pu alors facilement gagner. Et je doute fortement qu’à l’époque l’Otan aurait été en capacité d’aider l’Ukraine comme elle le fait aujourd’hui… Il était évident pour nous tous que le conflit allait être gelé, que le problème n’était pas réglé, mais cela a justement donné un temps précieux à l’Ukraine.”, aura, à terme, les résultats totalement inverses de ceux escomptés. Non seulement l’Ukraine va perdre définitivement le Donbass – alors que, dans les accords de Minsk 2, les russophones de cette région acceptaient de rester rattachés à l’Ukraine, à condition qu’ils retrouvent le droit à utiliser leur langue maternelle, qu’est le russe, et non pas l’ukrainien, comme imposé après le coup d’Etat des ultra-nationalistes que fut l’euro-Maïdan. De plus, l’Europe, elle, en pratiquant les sanctions économiques contre la Russie, voit les effets totalement se retourner contre elle (démontrant, par la même occasion, à quel point les dirigeants politiques européens, ainsi que leurs gouvernements et parlements, sont constitués de purs amateurs, ce qui explique pourquoi tous ces pays sont à la dérive dans leur politique intérieure, également, depuis des années). Cette Europe se trouve, à présent, dans la voie de la « tiers-mondisation », plus dépendante qu’avant, lorsqu’elle avait des partenariats commerciaux avec la Russie, à la merci complète des Etats-Unis et de pays du Golf Persique producteurs de pétrole.

Ayant connaissance de ce qu’est la réalité de cette guerre qui se déroule actuellement en Ukraine, les occidentaux seront, enfin, à même de réviser leur point de vue quant à leur « va-t’en guerrisme », comprenant qu’une telle idéologie est tout l’inverse que de soutenir la population ukrainienne qui, elle, subit réellement les affres de la présente guerre et qui mériterait d’enfin connaître la paix.

Joseph Kouamé & Christian Estevez

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