Guerre Russie-Ukraine : Vladimir Putin ordonne un cessez-le-feu dès ce vendredi 6 au 7 samedi janvier pour le Noël orthodoxe!

Le président russe, Vladimir Putin, a ordonné, ce jeudi, à ses forces, d’appliquer un cessez-le-feu en Ukraine les 6 et 7 janvier à l’occasion du Noël orthodoxe, après une demande en ce sens du patriarche Kirill – ce qui met à bas les déclarations propagandistes de Joe Biden et Volodomyr Zelensky, qui affirment que c’est Vladimir Putin qui a voulu cette trêve pour des raisons de mauvais état de son armée et de propagande.

« Je charge le ministre russe de la Défense d’introduire un régime de cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties en Ukraine à partir de 12h00, le 6 janvier de cette année, jusqu’à 24h00 le 7 janvier », indique Vladimir Putin dans le communiqué du Kremlin. Le président russe appelle, en outre, les forces ukrainiennes à respecter cette trêve afin de donner la possibilité aux orthodoxes, confession majoritaire en Ukraine comme en Russie, « d’assister aux offices la veille de Noël, ainsi que le jour de la Nativité du Christ ».

Ce cessez-le-feu, le premier d’ampleur depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février, intervient après un appel téléphonique du président turc Recep Tayyip Erdogan, et surtout une demande du patriarche de l’Église orthodoxe russe Kirill, un proche soutien de Vladimir Putin. Le président russe pouvait difficilement l’ignorer, alors que la religion est un axe très important de la propagande russe contre l’ennemi ukrainien, traité de « sataniste ». D’un autre côté, ce que démontre cette acceptation, un peu à contre-coeur, de Vladimir Putin, de la quasi exigence d’une trêve, de la part du patriarche Kirill, c’est que les déclarations de Joe Biden et de Volodymir Zelensky, étant, respectivement, que cette trève de Noël est un prétexte de la part du dirigeant russe pour reposer ses trompes parce que celles-ci serait tellement faibles qu’elles avaient besoin de reprendre de leurs forces, et, pour l’autre, que ce n’était qu’un coup de propagande de la part de Putin visant à ralentir l’avancée militaire ukrainienne (ce qui, soit dit en passant, est le but de toute armée, que de ralentir l’avancée de son adversaire et, qu’ainsi, il ne peut y avoir aucun reproche de ne pas se laisser battre plus vite par votre ennemi), ne sont bien, de la part de ces menteurs par nature que sont les dirigeants états-unien et ukrainien, que de la stricte propagande ne pouvant convaincre que les personnes déjà fanatisées par ces narratifs occidentaux – qui, d’autre part, persuadés que leur propre calendrier est le seul de l’Humanité, avaient critiqués, pour une grande part d’entre eux, le président Putin parce qu’il n’avait pas fait une trêve de Noël, selon le calendrier catholique grégorien, et qui était, pour eux, une preuve de la personnalité inhumaine de Vladimir Putin.

Il faut savoir que cet appel à la trêve de Noël avait été balayé par le conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, qui a fustigé sur Twitter, avant l’annonce de Vladimir Putin, une éventuelle trêve de « piège cynique » et d’« élément de propagande ». Le patriarche russe est considéré en Ukraine comme un allié de Moscou dans sa guerre d’agression et suscite le rejet d’une part croissante de la population. Une partie d’entre elle a décidé de tourner le dos au calendrier julien pour se mettre à l’heure occidentale en fêtant Noël le 25 décembre du calendrier grégorien plutôt que le 7 janvier de celui-ci, qui correspond au 25 décembre du calendrier julien, mais pour lequel les ukrainiens n’ont pas pour autant respecté de trêve.

Le ministère ukrainien de la Défense a ainsi répondu ce jeudi soir au communiqué du Kremlin en se fendant d’un tweet : « Ne faites pas rire nos missiles Himars », du nom du système de lance-roquettes états-unien opéré par l’Ukraine contre l’artillerie russe.

Cette annonce de cessez-le-feu a également été critiquée par plusieurs capitales occidentales, Washington y voyant, comme indiqué plus haut, une façon pour Vladimir Putin de chercher « à se donner de l’air ». Le président russe « était prêt à bombarder des hôpitaux, des crèches et des églises (…) le 25 décembre et lors du Nouvel an », a dénoncé Joe Biden lors d’un discours à la Maison Blanche – montrant, de plus, que, pour lui, seul le calendrier grégorien est le « vrai », le seul valable dans le monde, parce qu’étant le sien (peut ont faire plus ethnocentriste?).

dans un message des plus absurdes, démontrant à quel point le fanatisme rend incapable de vivre dans le monde réel, et profondément manichéen, sur Twitter, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, de ce parti écologiste allemand , et ultra pro États-Unis d’Amérique, et qui est l’un des deux membre du gouvernent du Chancelier Scholz, qui dirigent la politique allemande, démontrant à quel point ce Chancelier – qui avait, il y a encore quelques semaines, montré qu’il était prêt à négocier avec la Russie -, a, dans les faits, été remplacé par des individus profondément belliqueuse et haineux envers tout ce qui est russe , écrivant : « Si Putin voulait la paix, il ramènerait ses soldats à la maison et la guerre serait terminée. Mais apparemment, il veut poursuivre la guerre, après une brève interruption ». Cette chère madame Baerbock semble oublier que Mme Merkel clairement fait savoir, dans son interview au journal allemande « Die Zeit », paru le 7 décembre dernier, que le seul but d’avoir fait signer les accords de Minsk à l’Ukraine, était de lui donner le temps pour pouvoir faire la guerre à la Russie, et, à l’Occident, de pouvoir lui fournir l’arsenal nécessaire à cela.

Joseph Kouamé & Christian Estevez

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