Brésil : Jair Bolsonaro demande un visa de six mois supplémentaires pour rester aux Etats-Unis d’Amérique

L’ancien président brésilien, Jair Bolsonaro, qui fait l’objet d’une enquête sur son rôle dans l’attaque contre le siège d’institutions nationales à Brasilia, le 8 janvier dernier, a demandé un visa de six mois pour rester aux États-Unis d’Amérique. (Source AFP).

Bolsonaro a quitté son pays juste avant l’investiture de Lula, et son ex-ministre de la Justice a été arrêté dans le cadre de l’enquête sur les « émeutes » à Brasilia, la capitale des Etats-Unis du Brésil (nom complet du pays plus régulièrement appelé « Brésil »).

L’ex-président brésilien, Jair Bolsonaro, a demandé un visa de six mois pour rester aux Etats-Unis d’Amérique, a indiqué, lundi, un avocat. L’ancien président de droite nationaliste avait quitté le Brésil pour la Floride deux jours avant l’investiture de Lula, le 1er janvier, et son visa actuel devrait bientôt expirer, selon le cabinet d’avocats AG Immigration.

Jair Bolsonaro serait entré aux Etats-Unis d’Amérique avec un visa délivré aux dirigeants en visite, qui a expiré ce mardi, étant donné qu’il n’est plus en mission officielle. L’ex-président brésilien avait indiqué à l’antenne de CNN au Brésil, qu’il comptait rentrer à la fin du mois de janvier et qu’il réfléchissait même à avancer son retour pour raison de santé.

Jair Bolsonaro avait été victime d’une agression à l’arme blanche en 2018, lors d’un déplacement électoral. Il a depuis subi plusieurs interventions chirurgicales pour occlusion intestinale, dont la dernière en ce début de janvier 2023, aux Etats-Unis d’Amérique, raison de son déplacement.

Le 8 janvier, des milliers de partisans de Bolsonaro, mécontents de la victoire de Lula da Silva sur l’ex-président de droite nationaliste, lors de l’élection présidentielle d’octobre 2022, ont envahi et mis le boxon, mais non pas, « vandalisé », que la propagande l’affirme, le palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême à Brasilia.

Anderson Torres, ex-ministre de la Justice bolsonariste, a, lui, été arrêté le 14 janvier dans le cadre de l’enquête sur les « saccages », alors qu’il rentrait en avion des Etats-Unis d’Amérique.

Didier Maréchal

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