Tension et embrouille entre institutions Européennes après l’annonce de la visite de Zelensky à Bruxelles!

L’éventuelle visite du président ukrainien à Bruxelles a suscite de nombreuses critiques parmi les institutions de l’Union européenne.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, en visite au Royaume-Uni mercredi 8 février, a été invité au sommet européen. Le sommet, selon plusieurs sources et après avoir fuité, doit avoir lieu à Bruxelles à partir de ce jeudi, ont rapporté plusieurs médias dont « The Guardian ».

La visite a été rapportée 48 heures avant par des médias italiens, dont « La Stampa », et également annoncée par le Parti populaire européen (PPE), une formation politique de centre-droit disposant d’un groupe au Parlement européen : « Nous sommes impatients de vous accueillir à Bruxelles, monsieur le président », pouvait-on notamment lire dans un tweet supprimé depuis par le PPE mais capturé par le média « Politico ».

Selon The Guardian, le président du Conseil européen, Charles Michel, qui organise les sommets européens, tient le Parlement européen pour responsable de la divulgation de cette information. L’un de ses porte-parole, qui n’a pas confirmé ni infirmé la visite de Volodymyr Zelensky à Bruxelles ce jeudi « pour des raisons de sécurité », a seulement indiqué que le président était invité à participer au sommet à venir à Bruxelles.

La personne visée par Charles Michel, selon le quotidien britannique, n’est autre que Roberta Metsola, la présidente du Parlement européen dont l’équipe est accusée d’avoir dévoilé cette information. Elle est par ailleurs membre du PPE qui a brièvement rendu publique cette visite du président ukrainien.

Volodymyr Zelensky a tenu, la semaine dernière, à Kiev, un sommet réunissant plusieurs dirigeants européens pour évoquer la demande de l’Ukraine d’intégrer l’Union européenne. Il avait cependant évité de répondre à la question autour d’un voyage à Bruxelles, évoquant « de gros risques ».

La dispute entre le Conseil européen et le Parlement européen n’est pas un cas isolé. Plusieurs diplomates européens ont en effet fait part de la mésentente entre Charles Michel et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, qui rivalisent sur le soutien apporté à Kiev.

Avant son déplacement à Londres ce mercredi, Volodymyr Zelensky n’avait quitté l’Ukraine qu’une seule fois depuis l’intrusion russe. Un voyage organisé en catimini par les équipes du président ukrainien et par celles de son homologue états-unien, Joseph Biden.

Volodymyr Zelensky s’était en effet rendu en décembre dernier à Washington D.C. pour s’entretenir avec le locataire de la Maison-Blanche ainsi que pour s’exprimer devant le Congrès des Etats-Unis d’Amérique. La visite, officialisée seulement lors de son arrivée sur le sol états-unien, pour des raisons de sécurité, avait toutefois été dévoilée par la presse la veille de celle-ci.

Cette visite de Zelensky, au Parlement Européen, a tout d’une tournée du dirigeant pour parachever la préparation à une troisième guerre mondiale, la Grande-Bretagne ayant assuré, lors de son passage à Londres, ce mardi 8 février, qu’elle formera des soldats ukrainiens pour piloter des avions de chasse aux normes de l’OTAN, et des soldats de Marine, ce qui ne se fait pas « pour rien », et signifie donc, en creux, que seront fourni, à Zelensky, les avions de chasses et les navires de guerre qu’il avait réclamé dès après avoir obtenu des chars lourds de la part des occidentaux. La Russie l’a très bien compris puisque son ambassade en Grande-Bretagne a, officiellement fait savoir qu’elle « voulait faire savoir aux responsables à Londres : dans un tel scenario, la moisson sanglante du prochain cycle d’escalade sera sur votre conscience, ainsi que les conséquences militaires et politiques pour le continent européen et pour le monde entier ».

Si l’on ajoute à cela, l’affirmation du président français, Emmanuel Macron, qui recevait, ce mardi 8 février, au soir, et aux côtés du chancelier Allemand, Olaf Shcolz, « Nous nous tenons aux côtés de l’Ukraine, fermement, avec détermination de l’accompagner vers la victoire » et assurément à Zelensky que « La France et l’Union Européenne veulent poursuivre l’effort de la livraison d’armes à l’Ukraine », nous avons bien, avec cette visite de Zelensky au parlement européen de Bruxelles, le parachement de la déclaration de guerre de l’Occident à la Russie, et, de fait, cette troisième guerre mondiale tant crainte par les populations de la planète.

Didier Maréchal & Christian Estevez

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