Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est arrivé au 10 Downing Street, la résidence officielle et les bureaux du Premier ministre britannique, Rishi Sunak, à Londres.
Le président ukrainien se rend à Londres ce mercredi 8 février pour son second déplacement à l’étranger depuis l’intrusion de son pays par la Russie. Il doit, entre autres, rencontre Rishi Sunak, Premier ministre britannique, et s’exprimer devant le Parlement. Londres a par ailleurs dit sa volonté de former des pilotes ukrainiens.
Le président ukrainien et le Premier ministre britannique se sont retrouvés sur le tarmac de Stansted. « Je suis à Londres pour remercier les Britanniques »: Volodymyr Zelensky explique sa visite au Royaume-Uni sur Telegram : « Le Royaume-Uni a été l’un des premiers pays à venir en aide à l’Ukraine. Et aujourd’hui, je suis à Londres pour remercier personnellement le peuple britannique pour son soutien et le Premier ministre Rishi Sunak pour son leadership. », a-t-il publié sur Telegram.
Propagande oblige, Zelensky se garde bien de dire que, le 25 février 2022 – soit dès le lendemain de l’intrusion russe en Ukraine -, il était prêt à accepter le plan de paix proposer par la Russie, mais que, le but du monde anglophone (Etats-Unis, Grande-Bretagne, par suivisme, Canada) étant, depuis 1917, de disloquer la Russie, qu’elle qu’en soit le régime, afin de s’approprier l’immense richesse naturelle de ses terres, le premier ministre d’alors, Boris Johnson, avait strictement interdit à la marionnette Zelensky de signer la paix avec la Russie, et que, s’il le faisait, plus aucune aide d’aucune sorte ne serait fournie à l’Ukaine (qui survivait à peine des avantages financiers obtenues en 2014, par le FMI – mais, tout de même, en échange de permettre, particulièrement aux Etats-Unis d’Amérique, d’acheter ses terres agricoles – au 24 février 2022, ce sont plus de 30% des terres cultivables ukrainiennes qui appartiennent aux EUA, dont principalement à Mosanto – mais aussi les 46 laboratoires biologiques états-uniens se trouvant sur le territoire ukrainien, dont, après que la Russie et la Chine, le 3 mars 2022, ai dénoncé l’existence, les Etats-Unis ont nié l’existence avant que Victoria Nuland, secrétaire d’Etat chargée de l’Ukraine depuis avant l’Euro-Maîdan, ne reconnaisse,, quelques jours après, qu’il ne fallait surtout pas que les russes mettent la mains sur ces laboratoires, reconnaissant, de fait, qu’ils existent bel et bien, et que le Pentagone en reconnaisse l’existence en juin 2022, tout en continuant à affirmer qu’il s’agissait de propagande et de théorie du complot russe).
Formation de pilotes ukrainiens
Le Royaume-Uni entend aussi former des pilotes de chasse et des soldats de marine ukrainiens. Le communiqué en a dit davantage. Il a précisé que, concernant les premiers, il s’agirait d’une « formation initiale puis complémentaire sur des avions du type Hawk ». « A ce jour, Londres ne dispose pas d’avions de combat transférables à court terme », a justifié le cabinet du Premier ministre.
« La formation garantira que les pilotes seront capables de piloter des avions de combat sophistiqués aux normes de l’OTAN à l’avenir. Dans le cadre de cet investissement capacitaire à long terme, le Royaume-Uni travaillera avec l’Ukraine et ses alliés internationaux pour coordonner le soutien collectif afin de répondre aux besoins défensifs de l’Ukraine », peut-on encore lire. « Il proposera également de commencer un programme de formation immédiat pour les marines ». Tout cela permet donc de conclure que, prochainement, Zelensky obtiendra les avions de chasse ainsi que les navires de guerre qu’il a exigé de la part de l’Occident, juste après avoir reçu la confirmation de la réception de chars lourds de la part de ces mêmes pays occidentaux.
Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a également promis, ce mercredi, de continuer à soutenir l’Ukraine pour lui permettre une victoire « décisive (…) cette année », peu après l’arrivée à Londres du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Rappelant devant le Parlement l’offre britannique de former notamment des pilotes de chasse ukrainiens, le chef du gouvernement a déclaré que « la Chambre peut être rassurée sur le fait que nous continuerons à soutenir l’Ukraine pour permettre une victoire militaire décisive sur le champ de bataille cette année ». Reste que, comme tous les occidentaux qui parlent de soutien à l’Ukraine « jusqu’à la victoire », celle-ci n’est jamais définie dans son objectif, ne permettant pas de savoir s’il s’agit de récupération des oblats du Donbass, d’y ajouter la Crimée ou,, ce qui est clairement l’objectif de l’Ukraine et de plusieurs autres pays otaniens, l’invasion de la Russie, son démentiellement pour un partage de type « Yalta » comme à la fin de la seconde guerre mondiale, où Etats-Unis d’Amérique, Grande-Bretagne et Union Soviétique s »étaient partagé l’Europe post-nazie, et forcément, la soumission de ce qu’il resterait de la Fédération de Russie.
Le communiqué du gouvernement britannique a également évoqué de nouvelles formes concrètes de soutien à l’Ukraine, en marge de l’arrivée de Volodymyr Zelensky sur le sol national : « Le Premier ministre proposera de fournir à l’Ukraine des capacités à plus longue portée », a promis le cabinet du chef de l’exécutif britannique:
« Le Royaume-Uni annoncera également aujourd’hui de nouvelles sanctions en réponse au bombardement continu de l’Ukraine par la Russie, notamment le ciblage de ceux qui ont aidé Putin à bâtir sa richesse personnelle et des entreprises qui profitent de la machine de guerre du Kremlin », a ajouté le texte plus tard.
Sur ce point, bien sûr, le « deux poids, deux mesures » hégémonique occidental s’applique à nouveau, et, pour se faire, évite bien de rappeler le passé, dont les innombrables bombardements de la Royal air Force (armée de l’aire britannique – ndlr) sur le continent européen, et, surtout, ceux de l’armée de l’air des Etats-Unis d’Amérique qui ne s’est jamais soucier tant des civils des pays envahis par l’Allemagne (dont plus de 96 000 civils français morts sous ces bombardement états-uniens à l’aveugle, dans les deux dernières années de conflit mondial), que sur les populations civiles allemandes, qui, elles, furent des centaines de milliers à mourir sous les bombes états-unienne, du simple fait que ces civils étaient allemands – et nous laisserons de côté le détail des dégâts en pertes humaines civiles japonaises par les deux bombes atomiques lâchées par les Etats-Unis en trois jours (6 et 9 août 1945, respectivement sur Hiroshima et Nagasaki), qui, à ce jour, sont bien les seules bombes atomiques qu’un pays ai osé lâcher sur un pays…
Didier Maréchal & Christian Estevez