L’actrice états-unienne Raquel Welch est morte!

Raquel Welch, connue pour ses rôles de sex-symbol, est décédée ce mercredi 15 février, a annoncé son manager. Elle était âgée de 85 ans. (Avec AFP).

L’actrice Raquel Welch « est décédée paisiblement tôt ce matin après une brève maladie », a expliqué son manager, dans un communiqué transmis à l’AFP.

Une trentaine de films à son actif

Au cours de sa carrière, Raquel Welch était apparue dans plus d’une trentaine de films, dont « Les cent fusils », Le « Voyage Fantastique » ou encore « Les Trois Mousquetaires » (version 1973 de Richard Lester). Elle avait aussi joué sans les séries télévisées « Sabrina, l’apprentie sorcière » ou « Les Experts : Miami ».

Raquel Welch est née Jo-Raquel Tejada à Chicago le 5 septembre 1940, d’un ingénieur aéronautique bolivien « Amérindien » et d’une états-unienne ». Elle a grandi en Californie où elle apprend la danse classique. À 14 ans, la jeune latino-américaine gagne le prix « Miss photogénique », le premier d’une longue série parmi lesquels « Miss formes », « Miss beauté parmi les beautés », « Miss demoiselle de Californie ».

Après un bref mariage avec James Welch, un cancre du lycée avec qui elle a deux enfants à moins de 20 ans, elle déménage à Dallas et vit de petits boulots de serveuse et de modèle pour posters suggestifs. En quête de vedettariat, elle revient en 1963 à Los Angeles où elle rencontre Patrick Curtis, un agent publicitaire entreprenant.

Il lance sa carrière et la convainc de garder le nom de Welch pour masquer ses origines latinos, alors peu au goût hollywoodien. Elle démarre dans des films médiocres, le plus notable d’entre eux est « L’homme à tout faire » où elle apparait aux côtés d’Elvis Presley.

Après une vingtaine de rôles de figuration, elle est repérée par la 20th Century Fox qui la choisit en 1966 comme tête d’affiche pour « Le voyage fantastique » de Richard Fleicher. Le film de science-fiction la fait décoller.

Cette même année, elle incarne une sauvage préhistorique dans « Un million d’années avant Jésus Christ », un piètre film quasi muet dont seule l’affiche marquera l’histoire du cinéma. Raquel y pose dans le fameux bikini en peau de bête dont les lambeaux semblent avoir été arrachés par un animal féroce… ou un homme des cavernes affamé.

« Les gens me voyaient en sex-symbol mais en réalité j’étais mère célibataire avec deux jeunes enfants ! », s’exclame-t-elle un demi-siècle plus tard dans son autobiographie « Beyond the cleavage » (« Au-delà du décolleté »). « Vous m’imaginez sur l’affiche avec un gosse sous le bras et l’autre dans une poussette ? Ça casse un peu le mythe, non ? ».

En 1967, elle épouse son pygmalion à Paris, vêtue d’une mini-robe en filet blanc qui fait sensation. Riche, célèbre, elle mène alors grand train : somptueuse villa à Beverly Hills, piscine en marbre noir, Rolls-Royce. Le journal « The Times » en fait sa couverture en novembre 1969.

Elle enchaîne les films dans les années 70 mais reste cantonnée à son statut de beauté dans tous les genres où elle s’aventure. Westerns (« Bandolero », « Un colt pour trois salopards »), films policiers (« La femme en ciment ») ou encore comédies (« L’animal » de Claude Zidi avec Belmondo).

En 1969, des scènes érotiques inédites avec l’acteur noir Jim Brown dans « Les cent fusils » (à une époque où l’apartheid raciale existe toujours eux Etats-Unis d’Amérique) et son rôle de transgenre dans la parodie « Myra Breckinridge » (1970) ne l’aident pas à faire évoluer son image. Elle obtient toutefois un Golden Globe pour « Les trois mousquetaires » en 1973.

Congédiée par la MGM sur le tournage de « Rue de la sardine » en 1982, elle attaque le studio et obtient 15 millions de dollars pour rupture abusive de contrat. L’affaire ne lui fait pas une bonne publicité.

Après avoir longtemps caché ses origines latines, la sexagénaire assume alors ses racines incarnant des rôles d’hispaniques dans « American Family » (2002) ou « Tortilla soup » (2001).

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