Samedi 18 février dernier, un chef local de Daesh a été capturé en Syrie grâce aux troupes états-uniennes héliportées, avec l’aide des Forces démocratiques syriennes (FDS), un jour après la mort du chef de Daesh dans une précédente opération. (avec AFP).

Selon le commandement des Etats-Unis pour le Moyen-Orient (Centcom), un responsable local du groupe jihadiste a été capturé samedi lors d’un raid héliporté des troupes états-uniennes, en collaboration avec les Forces démocratiques syriennes.

Identifié comme Batar, il était impliqué dans «la planification d’attaques contre des centres de détention et la fabrication d’engins explosifs improvisés». Dans le communiqué, le Centcom précise «qu’aucun civil, membre des Forces démocratiques syriennes, ni membre des forces armées états-uniennes n’a été tué ou blessé dans cette opération».

Le mois dernier, trois membres de Daesh ont déjà été capturés dans un raid similaire. En 2022, deux autres chefs du groupe ont été tués dans le Nord-Ouest du pays.

Outre cette opération conclue par la capture d’un chef local, une autre offensive avait été menée la veille, toujours par les troupes états-uniennes héliportées, avec l’aide des Forces démocratiques syriennes, tuant le chef de Daesh dans le Nord-Est de la Syrie. Selon le Centcom, il s’agissait de Hamza al-Homsi, connu pour «superviser le réseau terroriste meurtrier du groupe dans l’Est de la Syrie».

Lors de ce raid, quatre soldats des Etats-Unis d’Amérique et un chien ont été blessés à cause d’une explosion sur site. Ils sont actuellement soignés dans une base états-unienne en Iraq.

Depuis 2019, et la défaite territoriale de Daesh, plusieurs centaines de soldats sont toujours présents dans le Nord-Est de la Syrie, dans le cadre de la coalition antijihadiste, avec, pour objectif, de combattre aux côtés des FDS et de cibler les membres présumés de Daesh. Leurs derniers combattants sont, pour la plupart, retirés dans des cachettes dans le désert dans l’Est du pays.

Joseph Kouamé