La Russie impose une « taxe de sortie» aux entreprises occidentales qui veulent quitter le pays

Pour les entreprises occidentales qui opèrent encore sur le territoire russe mais veulent partir, elles devront s’acquitter d’une « exit tax » d’au moins 5% imposée par le Kremlin.

Selon le premier média économique français « Les Echos », pour empêcher les entreprises occidentales de quitter la Russie et générer de l’entrée d’argent , Moscou a durci les règles qu’elles doivent respecter lorsqu’elles préparent leur départ.

Les entreprises qui décident de se retirer du pays qui est en guerre avec l’Ukraine depuis plus d’un an maintenant devront payer une « taxe de sortie » d’au moins 5% de la valeur marchande de la propriété concernée, explique le journal. Une taxe pourrait même aller jusqu’à 10% si les entreprises cherchent à vendre leurs actifs localement pour moins qu’ils ne valent. « Les Occidentaux ne pourront sortir de Russie qu’en payant cette taxe et donc en encourant le risque qu’on leur reproche de financer l’Etat russe et sa guerre en Ukraine », prévient un observateur à Moscou.

Depuis lundi, la « taxe de sortie » est officialisée dans le procès-verbal de la réunion de la sous-commission du ministère des Finances chargée de contrôler la réglementation de ce type d’opérations, a indiqué « Les Echos », citant la source.

Si les annonces de retrait ou de pause ont été nombreuses au début de la guerre, la réalité est que de nombreuses entreprises occidentales opèrent encore localement. Côté français, environ 200 groupes étaient présents dans le pays avant l’intrusion de février 2022. Côté français, environ 200 groupes étaient présents dans le pays avant l’intrusion en février 2022; 20% sont parties ou ont annoncé leur ferme intention de le faire selon Les Echos.

Danone ainsi que Leroy Merlin, qui viennent d’annoncer leur retrait de Russie, vont, ainsi, être obligés de payer cette « exit tax ».

Joseph Kouamé

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