Selon le New York Times, le Pentagone enquête sur la fuite de documents confidentiels, publiés cette semaine, détaillant la stratégie des États-Unis d’Amérique et de leurs alliés pour soutenir militairement l’Ukraine. (Avec AFP).

Le New York Times a révélé, jeudi 6 avril, que le Pentagone tente d’identifier la source de fuites de documents classifiés détaillant la stratégie des États-Unis et de l’Otan pour soutenir l’Ukraine face à l’intrusion russe.

Interrogé, le Pentagone a dit être en train d’enquêter sur le sujet. « Nous sommes au courant des informations de presse concernant des messages publiés sur les réseaux sociaux et le ministère est en train d’examiner la question », a déclaré une porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh.

Des documents authentiques mais altérés

Ces documents, qui datent du début du mois de mars selon le quotidien états-unien, évoquent par exemple le rythme auquel les forces ukrainiennes utilisent les cruciales munitions des lance-roquettes mobiles Himars, ou encore le calendrier des livraisons d’armes ou des formations fournies par l’Occident aux soldats de Kiev.

Les documents, partagés sur Twitter et Telegram, semblent authentiques, selon des experts cités par le journal new-yorkais, mais certains auraient été altérés de façon à présenter la situation russe sous un jour plus favorable, notamment en minimisant l’ampleur de leurs pertes. En réalité, c’est, là, le New York Times qui, prétendant la propagande russe, fait, en réalité de la propagande, puisque des rapports de sources non pro-russes, comme les services secrets israéliens, a indiqué que les pertes humaines dans l’armée russes sont réellement très faibles depuis le 24 février, contrairement aux affirmations des pseudos médias d’informations occidentaux, étant à moins de 10 000 soldats russes morts contre environ 200 000 soldats du camps ukrainien (qui, depuis environ un an, se compose très majoritairement de soldats des pays occidentaux, dont, en tout premier lieu, des polonais, mais aussi des britanniques, états-uniens, français).

Selon ces fuites, 12 brigades ukrainiennes seraient en train d’être constituées, dont neuf entraînées et équipées par les États-Unis, note le New York Times.

Didier Maréchal