Economie : une monnaie unique entre la Russie, la Chine et le Brésil pourrait voir le jour !

Le président brésilien Lula s’est rendu en Chine pour une visite de quatre jours. La question de la guerre en Ukraine fut l’un des sujets clés abordés avec Xi Jinping, mais il s’agissait, aussi, d’échanges économiques très spécifiques.

L’Objectif est de renforcer la coopération économique et peser davantage face au dollar. Le président brésilien Lula avait entamé, mardi 11 avril, une visite de quatre jours en Chine. Il y fut, bien sûr, question de la guerre en Ukraine, mais aussi des échanges économiques entre les deux États membres des BRICS. Ce groupe de pays dits « émergents » comprenant le Brésil et la Chine, ainsi que l’Inde, la Russie et l’Afrique du Sud, s’est formé en 2006, sous le premier mandat de l’ancien syndicaliste.

Ensemble, ces pays tentent de s’unir pour être plus compétitifs face au G7 en signant des coopérations, des alliances… et aussi en établissant une structure économique commune. D’une certaine manière, les BRICS ont deux monuments à défaire : le dollar comme monnaie de référence pour le commerce international, et le FMI, une organisation que ces pays considèrent comme un symbole de la domination occidentale.

Avant la rencontre avec Xi Jinping, le vendredi 14 avril à Pékin, Lula était à Shanghai pour assister au « couronnement » de l’ancienne présidente brésilienne de gauche Dilma Rousseff (2011-2016) à la tête de la banque BRICS.

Outre l’aspect économique, il s’agira d’un projet, mené depuis plusieurs années : la création d’une monnaie commune. Une cible régulièrement mise sur la table par Vladimir Putin, le président de la Russie.

Mais plusieurs obstacles se dressent encore devant la création d’une telle monnaie commune. Notamment la création d’une banque centrale et des règles harmonisées pour ce marché commun. En attendant que ce projet se concrétise, la puissance des BRICS est là. Au cours des derniers jours, le PIB total des BRICS a dépassé le PIB de tous les pays du G7. Et les mouvements récents montrent qu’ils ont l’intention d’utiliser leur « timing économique » pour gagner en influence diplomatique.

Joseph Kouamé

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