C’est une bonne nouvelle pour les quelque 380 000 Néo-Zélandais arrivés en Australie après 2001 : ils vont pouvoir acquérir plus rapidement la nationalité australienne, le gouvernement ayant décidé de revenir sur une loi adoptée en 2001 qui avait complexifié le processus d’obtention, rapporte RFI.

l’annonce a été faite alors que le Premier ministre néo-zélandais : l’obtention de la nationalité australienne va être à nouveau facilité pour les néo-zélandais. Chris Hipkins, est actuellement en déplacement en Australie. Il doit d’ailleurs assister à une cérémonie d’entrée dans la citoyenneté ce dimanche 23 avril.

L’arrivée du travailliste Anthony Albanese au pouvoir à Canberra en mai dernier avait été perçue par Jacinda Ardern comme l’occasion d’une réinitialisation des relations avec le plus proche allié de la Nouvelle-Zélande.

Ce dimanche 23 avril, l’Australie a facilité les choses à son voisin, en permettant aux quelque 380 000 Néo-Zélandais arrivés en Australie après 2001 d’obtenir la nationalité, sans avoir, au préalable, à dépenser plusieurs milliers de dollars pour obtenir un visa de résident permanent, puis d’attendre quatre ans avant d’enfin pouvoir demander la nationalité.

Une nouvelle qui réjouit Nathan, qui a quitté la Nouvelle-Zélande il y a près de quinze ans pour s’installer à Sydney : « J’ai très envie de devenir Australien, pour être un peu plus protégé. Et c’est important, surtout en période d’élections. Je déteste le fait de ne pas pouvoir voter, alors que je paie des impôts comme tout le monde. »

Un retour à l’esprit du partenariat conclu entre les deux pays il y a exactement cinquante ans, et dont la modification, en 2001, avait non seulement restreint l’accès des Néo-Zélandais à la nationalité australienne, mais aussi à la Sécurité sociale.

Au-delà du droit de vote, cette obtention accélérée de la nationalité va permettre également aux Néo-Zélandais de conserver ou d’accéder à certains emplois, dans le secteur de la défense par exemple, où être de nationalité australienne deviendra prochainement obligatoire.

Joseph Kouamé