Battu par Novak Djokovic en finale du Grand chelem de Wimbledon l’an passé (4-6, 6-3, 6-4, 7-6), le fantasque joueur australien a fait de récentes confidences.

Nick Kyrgios (28 ans) est un joueur de tennis australien professionnel depuis 10 ans. Actuel 25e mondial, le sportif est la vedette sur Netflix d’une série intitulée “Break Point”.

C’est dans le journal ‘The Australian’ que Nick Kyrgios a fait cette révélation. Il a été admis en hôpital psychiatrique lors du tournoi de Wimbledon en 2019 alors qu’il pensait au suicide.

Alors battu par Rafael Nadal au deuxième tour de Wimbledon 2019, le joueur portait un bandage au bras droit durant ce match afin de cacher ses cicatrices. “A l’époque, je prenais de la drogue, je me suis éloigné de ma famille et de mes proches. J’ai perdu à Wimbledon, et quand je me suis réveillé, mon père pleurait, assis sur mon lit. Ça a été le déclic, je me suis dit “Ok, je ne peux pas continuer comme ça”. J’ai fini dans un service psychiatrique à Londres pour régler mes problèmes“, a-t-il reconnu.

“Si vous regardez attentivement, vous pouvez voir des traces d’automutilation sur mon bras droit. J’avais des pensées suicidaires, je ne voulais plus me lever et me retrouver à jouer seul face à des millions de gens“.

Depuis, Kyrgios s’est «complètement remis dans le bon sens» jusqu’à atteindre la finale de Wimbledon l’an dernier, perdue contre Novak Djokovic 4-6, 6-3, 6-4, 7-6 (7/3).

Retombé au 25e rang mondial, il a retrouvé la compétition cette semaine à Stuttgart, après une blessure à un genou en janvier. À court de forme, il a été battu par le Chinois Yibing Wu (64e) 7-5, 6-3, en un peu plus d’une heure.

Kevin Negalo