Cameroun : l’ambassadeur français des LGBT déclaré persona non grata avant sa venu dans le pays !

L’Ambassadeur français Jean-Marc Berthon annoncé pour une visite du 27 juin au 1er juillet au Cameroun, pour la défense des droits des personnes LGBT, est déclaré persona non grata.

Jean-Marc Berthon devait effectuer une visite du 27 juin au 1er juillet au Cameroun, dans l’intention de discuter de la situation des droits des personnes LGBT dans ce pays où l’homosexualité est encore criminalisée. La réponse de Yaoundé est catégorique, c’est un « non ». Le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, à travers une correspondance à son homologue de l’administration territoriale, lui a opposé une fin de non recevoir.

Haut-fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères depuis 1996, Jean-Marc Berthon a été nommé en octobre 2022 au poste d’ « ambassadeur pour les droits des personnes LGBT ». Une fonction inédite en France et qui est loin de faire l’unanimité dans le pays, particulièrement du fait qu’il s’agit d’une décision idéologique et qui n’a pas été concertée, avant, auprès des citoyens français, alors que cela engage la Nation entière . Lors de sa visite au Cameroun, annoncée du 27 juin au 1er juillet, l’ambassadeur de la cause LGBT en France souhaitait discuter avec les autorités locales, mais surtout engager une conversation plus large avec le public à travers une conférence-débat sur les définitions du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle notamment. Mais il ne pourra pas fouler le sol camerounais, car déclaré persona non grata par le ministre des relations extérieures Lejeune Mbella Mbella, rapporte RFI.

Pour Lejeune Mbella Mbella, «le gouvernement désapprouve ces activités annoncées». Le ministre, qui indique par ailleurs avoir notifié l’ambassadeur de France des réserves de Yaoundé par note verbale, rappelle que « la position du gouvernement sur la question de définition du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle est claire et dénuée de tout débat au Cameroun ». Il n’est pas possible de parler des personnes LGBT au Cameroun, souligne-t-il, d’autant que le « fait est qualifié de crime de droit commun » conclut le ministre.

La visite projetée de Jean-Marc Berthon intervient à un moment critique, le Conseil national de la Communication ayant récemment mis en garde les médias contre la promotion des pratiques homosexuelles.

« Ambassadeur des droits LGBT » : un poste qui n’a pas de justification d’existence.

La création d’une « ambassade française des droits LGBT », décidée par Emmanuel Macron est, en fait, totalement illégitime au niveau constitutionnel français. Les LGBT ne constituent pas une « ethnie », un « peuple au sein du peuple français ». De plus, le « LGBT-istan » n’existe pas. Et si cela était le cas, la France est la France et ne peut se transformer en un tel « pays ».

De plus, la majorité des français ne sont pas en faveur de l’existence d’un tel poste d’ambassadeur, y compris une majorité qui n’a aucune haine envers les homosexuels et leur reconnait le droit individuel à la pratique sexuelle qui comme toute autre pratique sexuelle basée sur le consentement mutuel et la conscience de l’acte pratiqué (ce qui exclut, de facto, la pédophilie et la zoophilie) ne peut être criminalisé pour des raisons idéologiques de croyances, tout aussi personnelles.

En fait, en créant ce poste d’ambassadeur des LGBT, Macron et son gouvernement (avec les lobbies LGBT) impose son idéologie sociétale personnelle (la nomination de l’ambassadeur n’étant même pas connu de l’immense majorité de la population française), ce qui n’est pas plus légitime que de criminaliser les homosexuels au nom d’une morale religieuse.

Joseph Kouamé & Christian Estevez

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