États-Unis d’Amérique : déni de Justice complet par le petit arrangement judiciaire en faveur d’Hunter Biden, fils Joe Biden!

Hunter Biden, le fils cadet Joe Biden, a reconnu sa culpabilité dans deux affaires pénales. Cible récurrente de l’opposition républicaine à cause de son passé de toxicomane et d’anciennes relations d’affaires, l’homme de 53 ans espère ainsi clore ses déboires judiciaires.

Un arrangement honteux en sa faveur, comparé à la quantité de délits criminels répertoriés dans le rapport « Marco Polo », et qui sauve également son père, le président Joseph Biden, de poursuites judiciaires!

Hunter Biden, fils cadet de Joseph Biden, actuel président des Etats-Unis d’Amérique, a reconnu sa culpabilité dans deux affaires pénales le concernant, espérant ainsi solder ses comptes. Il a avoué avoir fraudé le fisc et avoir acquis une arme à feu alors qu’il était toxicomane, deux délits fédéraux. Cette décision « met fin » aux poursuites contre lui, a assuré son avocat mardi dans un communiqué.

Dans le viseur de la justice états-unienne, le fils de Joe Biden a plaidé coupable pour fraude fiscale et détention illégale d’armes à feu dans deux affaires, après avoir passé un accord avec le bureau du procureur du Delaware.

La première affaire est une fraude à l’impôt sur le revenu fédéral, en 2017 et 2018, pour des sommes remboursées depuis. La seconde affaire est relative à l’acquisition d’une arme à feu en 2018, alors qu’il était un consommateur régulier de crack, une dépendance qu’il n’a pas évoquée dans sa déclaration.

« D’après ce que je comprends, l’enquête de cinq ans sur Hunter est résolue… Je sais que Hunter estime important d’assumer ses responsabilités pour les erreurs commises lors d’une période de troubles et d’addiction dans sa vie. Il compte poursuivre sa guérison et avancer», a déclaré Chris Clark, avocat de Hunter Biden.

Comme on pouvait s’y attendre, le président Joe Biden a apporté son soutien à son fils dans un communiqué de la Maison Blanche.

L’opposition républicaine a de son côté accusé le ministère de la Justice de chercher à éviter à tout prix une peine de prison pour lui, tout en s’acharnant selon elle contre l’ancien président Donald Trump, aux prises avec la justice dans une série d’affaires et récemment inculpé pour sa gestion de documents top secret. Ce dernier, qui prend Hunter Biden pour cible depuis des années, a lui-même estimé dans une réaction sur son réseau « Truth Social » que le fils de Joe Biden n’avait écopé que d’une peine proche d’une banale « amende pour violation du code de la route » et clamé que le système judiciaire était « cassé ». Le chef de file des républicains à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a lui fustigé un « traitement de faveur ».

Le fils cadet de l’actuel président états-unien, ancien avocat et homme d’affaires devenu artiste, a décrit sans fard ses problèmes d’addiction, au crack notamment, dans un livre paru au printemps 2021. Il y raconte le premier drame de sa vie, la mort de sa mère et de sa petite sœur dans un accident de voiture en 1972. Aux côtés de son frère aîné Beau, il avait été gravement blessé dans l’accident, survenu juste après l’élection de Joe Biden au poste de sénateur du Delaware. Le démocrate s’est par la suite remarié à Jill Biden, avec laquelle il a élevé ses deux fils, et eu une fille. Beau est décédé en 2015 d’un cancer du cerveau.

Dans son livre « Les Belles Choses », Hunter Biden assure également être désormais sevré de l’alcool comme de la drogue. « Il ne m’a jamais abandonné, jamais ignoré, jamais jugé », écrit-il aussi au sujet de son père, qui l’a toujours soutenu publiquement. « Mon fils, comme beaucoup de gens, avait un problème de drogues. Il l’a réglé et il a travaillé là-dessus, et je suis fier de mon fils », avait notamment déclaré Joe Biden lors d’un débat mouvementé contre Donald Trump avant la présidentielle de 2020, au cours duquel ce dernier avait évoqué le passé d’alcoolique et de toxicomane du quinquagénaire.

Il n’en reste pas moins que cette décision judiciaire n’est qu’une parodie de Justice. En effet, dans le rapport « Marco Polo » ‘du nom du groupe de travail qui a traité l’affaire Hunter Biden depuis des années), et qui a été remis au Sénat des Etats-Unis d’Amérique il y a plusieurs mois, ce sont plusieurs centaines de délits et crimes, selon les critères même de la Justice du pays, dont est coupable le fils du président Biden, dont : pédocriminalité, trafic d’influences avec des sociétés ukrainiennes – y compris de laboratoires biologiques sur le territoire ukrainien. On faisant réalisant cette petite magouille d’entente entre le procureur et Hunter Biden, c’est aussi – et surtout -, Joe Biden lui-même qui échappe au risque d’être poursuivi par la justice, car, dans les nombreuses cas de trafic d’influences, d’accords commerciaux offerts à Hunter Biden ou aux entreprises qui lui ont fourni des postes fictifs (avec des salaires mirobolants et bien réels, eux), il y avait les facilitations permisses par son père, alors vice-président de Barak Obama, et sa commission de 10% perçue sur toutes les affaires qui passaient par lui.

A qui connait même juste un peu l’Histoire des Etats-Unis d’Amérique, ce pays na jamais été une véritable Démocratie où la Justice égale pour tous. Mais, avec cet honteux arrangement offert par le procureur du Delaware, ce pays ne peut plus du tout prétendre être un exemple pour le monde, et tout particulièrement le parti démocrate.

Joseph Kouamé & Christian

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