URGENT! : Le groupe Wagner lance une offensive en Russie, pour renverser le commandement militaire!

Le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, mène une offensive à l’intérieur de la Russie et menace d’aller jusqu’à Moscou, dans le but de renverser le commandement militaire, avec qui il est en conflit depuis plusieurs semaines. Vladimir Putin dénonce un « coup de poignard dans le dos » et accuse Evguéni Prigojine de « trahison ».

Vladimir Putin dénonce une « trahison » et « un coup de poignard dans le dos » du groupe Wagner et son chef, Evguéni Prigojine, qui ont pris le contrôle de la ville de Rostov ce samedi 24 juin.

Evguéni Prigojine a dit vouloir écarter le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, et le chef d’état-major Valéri Guérassimov, après les avoir accusés d’avoir fait bombarder ses troupes. Le chef de Wagner affirme que lui et ses 25.000 hommes étaient prêts à mourir pour « la patrie » et « libérer le peuple russe. »

Le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evgueni Prigojine, 62 ans, est entré ouvertement en rébellion contre le commandement russe. Il a publié une série de messages d’hier – vendredi soir – à ce samedi, affirmant qu’il était rentré avec ses troupes de mercenaires dans la ville de Rostov-sur-le-Don, dans le Sud de la Russie, affirmant avoir pris le contrôle de sites militaires.

Quel est le facteur déclenchant de la rébellion armée ?

Depuis des mois, Prigojine est dans une lutte de pouvoir avec la hiérarchie militaire russe, la blâmant pour la mort de ses troupes dans l’Est de l’Ukraine. A plusieurs reprises, il a accusé de hauts gradés militaires de ne pas équiper de manière adéquate son armée privée, de retarder l’avancée de ses troupes avec des questions de bureaucratie, tout en s’attribuant toutes les victoires remportées par les hommes de Wagner.

Ce vendredi 23 juin, Prigojine a laissé exploser sa colère, affirmant que les dirigeants militaires de Moscou avaient ordonné des frappes sur ses camps et tué un grand nombre de paramilitaires de Wagner. Moscou a nié être à l’origine de ces frappes. Il a déclaré que des hauts gradés de l’armée russe devaient être arrêtés, jurant « d’aller jusqu’au bout ».

Putin appelle ses alliés biélorusse et kazakh

Vladimir Putin s’est entretenu au téléphone avec ses homologues biélorusse et kazakh, alliés de Moscou, pour les informer de la situation. Il s’agit des premiers contacts internationaux de M. Putin depuis le début de cette rébellion lancée vendredi soir par le chef de Wagner, Evguéni Prigojine.

« Le président russe a appelé ce matin le président biélorusse » Alexandre Loukachenko, le plus proche allié de Moscou, pour l’informer « de la situation en Russie », a annoncé l’agence de presse publique biélorusse Belta, en citant le service de presse du dirigeant biélorusse.

Le maître du Kremlin s’est ensuite entretenu au téléphone avec son homologue kazakh, Kassym-Jomart Tokaïev, dont le pays est également allié de Moscou notamment dans le cadre de l’Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), une alliance militaire menée par la Russie, a indiqué le service de presse de la présidence kazakhe dans un communiqué. « Vladimir Poutine a informé [le président kazakh] de la situation dans son pays » et l’a « remercié pour sa compréhension », selon la même source.

Kassym-Jomart Tokaïev a déclaré, lors de cet entretien, que « les évènements en cours sont une affaire interne à la Russie », en soulignant que « l’ordre constitutionnel et la primauté de la loi sont une condition indispensable pour maintenir l’ordre dans le pays », a précisé la présidence kazakhe.

En janvier 2022, quand des émeutes ont éclaté au Kazakhstan, M. Tokaïev a appelé à la rescousse la Russie. Celle-ci a pris la tête d’un contingent de forces « de maintien de paix » dont l’arrivée a mis fin aux troubles qui ont failli précipiter la chute de M. Tokaïev. Ces émeutes s’étaient officiellement soldées par 238 morts en neuf jours.

Didier Maréchal

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