Le “speaker” de la Chambre états-unienne des représentants, le républicain Kevin McCarthy, a déclaré, mardi 25 juillet, qu’il envisageait d’ouvrir une enquête en destitution contre Joe Biden si son administration ne parvenait pas à fournir les informations demandées par les comités enquêtant sur le président états-unien et sa famille. (Avec AFP).
Trois comités de la Chambre des représentants, contrôlée par les républicains, enquêtent sur des accusations de malversations financières visant Joe Biden, son fils, Hunter Biden, et d’autres membres de la famille du président. La Maison blanche a qualifié ces accusations de “folles théories conspirationnistes”.
“Les comités continuent de mener leurs enquêtes”, a déclaré Kevin McCarthy aux journalistes. “Si les départements exécutifs fédéraux (…) refusent de nous permettre d’accéder aux informations que nous demandons, cela pourrait mener à une enquête en destitution.”
Les républicains ont évoqué l’idée d’ouvrir une procédure en destitution contre Joe Biden peu après avoir remporté une majorité à la Chambre des représentants.
Les déclarations de Kevin McCarthy interviennent alors que Hunter Biden doit comparaître ce mercredi devant un tribunal du Delaware pour répondre de deux chefs d’accusation de non-paiement volontaire de l’impôt et de délits liés à la possession d’armes à feu.
Le fils de l’actuel président des Etats-Unis d’Amérique a accepté de plaider coupable pour deux délits de non-paiement délibéré de l’impôt sur le revenu et de conclure un accord qui pourrait lui éviter une condamnation pour un délit lié aux armes à feu – ce qui resterait une faveur pour lui, étant donné que le rapport « Marco Polo », de plus de 600 pages, sur les activités d’Hunter Biden fait état de plus de 400 délits et crimes, y compris dans des affaires concernant son père comme le « boss » à qui il fallait verser des commissions pour ses « facilitations » du fait de son poste de vice-président de Barak Obama, avec des entreprises ukrainiennes, mais aussi chinoises.
Didier Maréchal