Les nuits des « étoiles filantes » des Perséides en août 2023 – voici les dates et comment les observer

Chaque année, en août, les « étoiles filantes » des Perséides illuminent fidèlement le ciel nocturne. Voici ce qu’il faut savoir à leur sujet.

Les astronomes amateurs connaissent bien le mois d’août pour ses pluies d’ « étoiles filantes ». En 2023, les Perséides font une nouvelle apparition dans notre ciel nocturne jusqu’au 24 août. Selon les spécialistes de l’International Meteor Organisation, le moment le plus spectaculaire est prévu lors de la nuit du 13 au 14 août.

Quand observer les « étoiles filantes » des Perséides en 2023 ?

En 2023, pour observer les « étoiles filantes » des Perséides, la période s’étend du 17 juillet au 24 août, avec une intensification particulière du 10 au 14 août. Selon les spécialistes de l’International Meteor Organisation, le maximum principal est prévu le 13 août entre 4h et 23h (heure de Paris). Deux autres périodes plus actives sont prévues le 13 août vers 5h et le 14 août entre 3h et 4h45.

Cette année, la nouvelle lune aura lieu le 16 août, ce qui signifie que les conditions seront presque idéales pour observer les « étoiles filantes », car le ciel sera très sombre la plupart des nuits autour du maximum (12, 13 et 14 août).

Partout en France, pour la nuit des étoiles, le 5 août 2023 des astronomes amateur et des sociétés d’astronomie se sont mobilisés pour vous faire profiter du spectacle céleste. Vous pouvez également profiter des « Nuits des étoiles » organisées dans toute la France les 11, 12 et 13 août pour voir des « étoiles filantes ».

« Les Perséides sont les pluies de météorites les plus populaires, car elles culminent lors des chaudes nuits d’août, vues de l’hémisphère Nord. Les Perséides sont des particules émises par la comète 109P/Swift-Tuttle lors de ses nombreux retours vers le système solaire interne. Ils sont appelés Perséides, parce que le radiant (la zone du ciel d’où les météores semblent provenir) est situé près de la constellation proéminente de Persée « .

Combien d’ « étoiles filantes » voit-on ?

Chaque année, lors du maximum des Perséides, on peut observer théoriquement entre 70 à 110 « étoiles filantes » par heure, soit plus d’une « étoile filante » par minute. Cependant, certaines « étoiles filantes » peu brillantes peuvent être masquées par la pollution lumineuse, et il n’est pas possible de surveiller l’ensemble du ciel en même temps, ce qui entraîne des observations manquées.

Toutefois, avec un peu de patience, le spectacle est assuré : en observant attentivement pendant un quart d’heure, il est rare de ne pas apercevoir au moins une ou deux belles « étoiles filantes », surtout lorsque le ciel est bien sombre ! Les plus chanceux pourraient même observer plusieurs « étoiles filantes » à la fois, voire des météores ou des bolides, lorsqu’un gros morceau de roche brûle pendant plusieurs secondes et émet une lumière très vive.

L ’origine des « étoiles filantes » des Perséides ?

Annuellement, la Terre traverse un nuage de poussières et de cailloux issus de la comète 109P Swift-Tuttle, dont l’orbite croise celle de notre planète. Certains de ces débris pénètrent dans l’atmosphère terrestre à une vitesse élevée de 50 kilomètres par seconde, créant ainsi de magnifiques traînées lumineuses dans le ciel.

Il faut bien avoir présent à l’esprit que ce que l’Humanité appelle « étoile filante », n’est, en réalité, nullement une étoile. Une « étoile filante » est, en fait, un météore, c’est-à-dire un phénomène lumineux produit par l’entrée à hypervitesse dans l’atmosphère d’un micrométéoroïde (fragment d’astéroïde, de comète ou de planète) – d’où la raison pour laquelle, à « La Boussole – Infos », nous mettons toujours « étoiles filantes » (entre guillemets). Cette croyance populaire d’avoir à faire à de véritables étoiles prend source dans l’Antiquité. Jadis, on pensait que les « étoiles filantes » se décrochaient du ciel avant de s’éteindre et mourir, et on l’associait à la transformation d’un être en constellation ou en étoile ou le transfert de son âme dans le ciel – et ce dans un monde où les humains étaient convaincus que la terre était une surface plate et que tout ce qui pouvait être observé dans le ciel se déplaçait autour, cette Terre étant le centre de l’univers.

Bruno Mariotti

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