Selon le « New York Times », Elon Musk a refusé l’accès de Starlink aux forces armées ukrainiennes près de la Crimée. Cependant, le Pentagone prévoit d’acheter jusqu’à 500 terminaux Starlink pour l’Ukraine, ce qui empêcherait Musk de les déconnecter.
Actuellement, plus de 42 000 terminaux Starlink sont opérationnels en Ukraine et sont utilisés par diverses entités telles que l’armée, les hôpitaux, les entreprises et les organisations humanitaires. Selon le « New York Times », il y a eu des incidents où des militaires ont été empêchés d’accéder à l’internet par satellite, notamment dans la région temporairement occupée de Crimée.
Des préoccupations ont été soulevées concernant le contrôle qu’Elon Musk exerce sur l’Internet par satellite grâce à Starlink. Selon des sources, en 2022, il aurait refusé l’accès à Internet par satellite Starlink aux soldats ukrainiens dans la zone de la Crimée occupée, affectant ainsi la stratégie de prise des territoires par les ukrainiens. À la fin de la même année, environ 1 300 terminaux Starlink achetés via un fournisseur britannique ont cessé de fonctionner en Ukraine, car le gouvernement n’avait pas payé la redevance mensuelle de 2 500 dollars pour chacun d’entre eux.
De plus, SpaceX limite l’accès à Starlink sur les lignes de front en fonction de l’évolution de la situation. Elon Musk a également déclaré que sa technologie ne pouvait pas être utilisée pour des frappes de drones à longue portée.
En juin 2023, une solution aurait été trouvée pour le problème. Le ministère états-unien de la Défense a donné son approbation à un accord avec SpaceX pour l’achat de 400 à 500 nouveaux terminaux et services Starlink destinés à l’Ukraine. Selon plusieurs sources, le Pentagone aura le contrôle de la configuration de l’endroit où le signal Internet de Starlink fonctionne en Ukraine. Ainsi, Elon Musk ne pourra pas fermer ces terminaux ni limiter leurs performances, ce qui permettra à l’Ukraine d’exécuter des fonctions sensibles sans risquer de perdre le signal.
Didier Maréchal