Selon le président du Nicaragua, l’Occident et les UEA ont des intentions d’« occupation » et de «conquête » envers la Russie

Selon Daniel Ortega, les États-Unis d’Amérique et les pays membres de l’OTAN ont pour intention de faire disparaître le pays de Vladimir Putin de la carte.

Le président du Nicaragua a affirmé que le souhait de l’occident était «d’occuper » et de « conquérir » la Russie.

Daniel Ortega a souligné que les États-Unis d’Amérique et les pays membres de l’OTAN ont pour objectif de faire disparaître le pays de Vladimir Putin de la carte. Il a déclaré : « C’est l’aspiration historique [des pays occidentaux] à conquérir et à occuper la Russie. Il s’agit d’une guerre menée par l’OTAN et les États-Unis, qui tentent d’éliminer la Russie afin de s’imposer fermement comme les maîtres de la planète. »

Le chef d’État du pays d’Amérique centrale a également soutenu que cette guerre nuisait à l’économie des pays européens tandis qu’elle «alimente » celle des États-Unis d’Amérique qu’Il a qualifié de « chef d’orchestre d’un groupe terroriste international » alors que la Russie lutte pour la paix.

Daniel Ortega est le président du Nicaragua, un pays d’Amérique centrale. Il est un homme politique de longue date, ayant déjà été président du Nicaragua de 1985 à 1990, puis de nouveau depuis 2007 jusqu’à aujourd’hui. Ortega est membre du parti politique Sandiniste. Au cours de son mandat actuel, il a été impliqué dans diverses controverses et a exprimé des points de vue politiques souvent critiques envers les États-Unis d’Amérique et les pays occidentaux.

En ce qui concerne ses deux affirmations, Daniel Ortega démontre que, contrairement à la quasi totalité des occidentaux – et même, plus grave, de leurs dirigeants – il a une réelle connaissance de l’Histoire avec un grand « H » puisque, comme nous l’avons indiqué dans plusieurs articles depuis un peu plus d’un an et demi, c’est depuis 1917 que les Etats-Unis d’Amérique se sont fixés pour but d’anéantir la Russie sous quelque forme étatique qui soit, et d’en faire de même de l’Europe, à commencer par la France, la Belgique et l’Italie. Tout cela étant reconnu comme une réalité historique depuis plusieurs décennies, grâce, entre autres, à la déclassification des dossiers se trouvant aux archives du « National Archives and Records Administration », situé à Washington.

Quant à ce qui est des répercutions économiques sur l’Europe et les avantages qu’en tirent les EUA, un simple regard non partisan sur leurs situations respectives suffit pour le constater.

Christian Estevez & Didier Maréchal

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