Le Liban, considéré comme l’un des pays les plus libéraux du Moyen-Orient, le secrétaire général du « Hezbollah » a exprimé à deux reprises en moins d’une semaine une politique de tolérance zéro envers les « minorités sexuelles », exhortant la population à combattre cette communauté « LGBT », voire à en arriver à des actes meurtriers.
Pour Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah libanais, cette communauté « LGBT » représente un « réel danger ». Lors d’un discours, samedi 29 juillet, le leader chiite a réitéré son appel à « les combattre partout, et sans limites ».
Dans un précédent discours le chef du « Hezbollah » était allé plus loin, estimant qu’en matière de relations sexuelles, il n’y avait pas de différence entre « célibataire et marié » pour un homosexuel. Et que, selon la loi islamique, « même célibataire, il devait être tué ».
Par ailleurs, le chef du Hezbollah a appelé le ministère de l’Éducation à «interdire cette culture et à protéger les enfants de la génération future». « Nous n’inventons pas une bataille, nous n’inventons pas non plus un danger, c’est un danger réel », a-t-il ajouté.
Joseph Kouamé