L’Azerbaïdjan affirme que les Arméniens du Karabakh se sont rendus à une réunion après le cessez-le-feu

L’Azerbaïdjan a déclaré, ce jeudi 21 septembre, que des Arméniens du Haut-Karabakh étaient arrivés pour des négociations après que la région séparatiste ai été contrainte à un cessez-le-feu qui a alimenté les appels à la démission du Premier ministre arménien Nikol Pashinyan.

La délégation arménienne du Karabakh est arrivée dans la ville de Yevlakh pour des entretiens, a indiqué la présidence azerbaïdjanaise. Ramin Mammadov représentait la partie azérie, ont rapporté les médias locaux.

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré hier, mercredi 20 septembre, la victoire sur la région montagneuse, affirmant que sa «poigne de fer » avait relégué à l’histoire l’idée d’un Karabakh arménien séparatiste après une opération militaire éclair de 24 heures.

En vertu de l’accord de cessez-le-feu, tel que décrit par l’Azerbaïdjan, les forces arméniennes séparatistes doivent se dissoudre et désarmer, et la région sera intégrée à l’Azerbaïdjan. « Après la capitulation de la junte criminelle, cette source de tension, cet antre de poison, est déjà reléguée à l’histoire », a déclaré Aliyev dans un discours à la nation mercredi soir. «La population arménienne du Karabakh peut enfin pousser un soupir de soulagement.

« Je l’ai déjà dit et je tiens à le répéter : la population arménienne du Karabakh est nos citoyens ». Aliyev a déclaré que des « criminels de guerre » avaient tenté d’empoisonner le cerveau de 120 000 Arméniens du Karabakh qui, selon lui, vivraient désormais au paradis et verraient leurs droits religieux et culturels respectés. Mais des milliers d’Arméniens se sont massés à l’aéroport de Stepanakert, la capitale du Karabakh, connue sous le nom de Khankendi par les Azéris.

D’autres ont trouvé refuge auprès des soldats de maintien de la paix russes dans l’espoir d’être évacués par avion. La revendication de victoire de l’Azerbaïdjan sur la région ouvre une nouvelle tournure dans l’Histoire tumultueuse du Haut-Karabakh montagneux, qui, au fil des siècles, est passé sous l’emprise des Perses, des Turcs, des Russes, des Ottomans et des Soviétiques. Connu sous le nom d’Artsakh par les Arméniens, le territoire est internationalement reconnu comme faisant partie de l’Azerbaïdjan, qui est majoritairement musulman, mais ses habitants sont majoritairement d’origine arménienne, qui sont chrétiens.

Joseph Kouamé

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