Le député d’une circonscription pauvre parisienne, Aymeric Caron, au pénétré de manière forcée dans l’école maternelle de Versailles, vendredi dernier pour accompagner sa fille en retard, rapporte Europe 1.
Le député du parti populiste gauchiste « La France Insoumise », Aymeric Caron, s’est introduit de force dans l’école maternelle où il fait scolariser sa fille. L’ancien chroniqueur de télévision souhaitait y déposer sa fille, en retard. Après que la directrice de l’école ait signalé l’incident, les autorités sont intervenues sur les lieux. Il s’agit du troisième incident de ce genre impliquant le député de « La France insoumise » depuis le début de l’année scolaire, débutée il n’y a qu’un peu plus d’un mois et demi.
Troisième fois, donc, depuis le début de l’année scolaire, qu’Aymeric Caron, député de la 18e circonscription ( circonscription « populaire », pour ne pas dire « pauvre ») de Paris, a de nouveau forcé l’entrée de l’école maternelle privée catholique et bourgeoise de sa fille, à Versailles, pour la déposer en retard. Ignorant les directives de la directrice, l’élu a directement conduit sa fille en classe, en dépit de l’interdiction explicite du règlement de l’école – qui est le même, en fait, dans toutes les écoles depuis des années, établi pour la sécurité des enfants, qui interdit l’accès à l’enceinte des établissements scolaires à tout adulte, hors des heures de rentrée et de sorte des classes, et/ou autorisation spécifique.
Suite à l’appel de la directrice de l’école maternelle, la police s’est rendue sur les lieux, mais le parent d’élève avait déjà quitté l’établissement. Les forces de l’ordre n’ont constaté aucune dégradation, mais le personnel scolaire déplore que le député LFI ait adopté cette pratique à plusieurs reprises. L’année précédente également, Aymeric Caron s’était introduit de force et de manière illégale dans l’école à plusieurs reprises.
Ce qui est particulièrement intéressant, dans cette affaire, c’est, d’une part, que Mr Caron (cet homme qui a déjà exprimé publiquement que seuls les personnes qui auront été éduquées devraient avoir le droit de voter), fait partie des gauchistes, ceux qui affirment que l’insécurité dans les banlieues et quartiers « populaires » (mot politiquement correct pour dire « pauvres ») est mensongère ou du fait de la violence policière, désignée comme raciste et meurtrière par essence, et que, lui qui, pour des raisons électoralistes, se dit en faveur des populations de ces quartiers, au point d’avoir réussi à se faire élire député dans l’un d’eux, ne songe pas un instant à placer sa fille dans une école de sa propre circonscription, mais l’a carrément placé dans un établissement scolaire privé (donc payant, alors que l’école publique est gratuite), carrément à dans un quartier de Versailles tout ce qu’il y a de plus bourgeois, démontrant que ce « Môsieur » ne considère pas qu’une école publique dans une zone « populaire » soit digne pour sa fille, tandis que lui-même, à l’instar de l’ensemble des élus du parti « La France insoumise », dit combattre les riches, les bourgeois, responsables de tous les maux des pauvres.
D’autre part, on constate, une énième fois, que le parti « La France insoumise », est insoumise, non pas à des lois injustes, mais à ce qui n’est pas son idéologie, et qui, si elle venait à prendre le pouvoir présidentiel en France, ne ferait rien d’autre que d’établir une dictature totale d’extrême-gauche, s’octroyant les privilèges qu’elle dit combattre au nom des opprimés. Déjà, dans l’affaire présente de Mr Caron, on note la violation de plusieurs lois, à savoir : non respect des règles de sécurité imposées à tout le monde, concernant l’accès à l’enceinte d’un établissement scolaire, hors des heures prévues, mais aussi, selon que le député Caron vive ou non dans la circonscription dont il est l’élu, soit le non respect de la loi qui oblige à scolariser ses enfants dans le secteur du lieu de résidence, soit le non respect de la loi qui oblige les personnes élues dans une circonscription à y résider. Etant donné qu’Aymeric Caron ne place pas sa fille dans une école maternelle de sa propre circonscription, mais à, environ, 25 Km au Sud-Ouest de celle-ci (à 45 minutes en voiture, à condition qu’il n’y ai pas de bouchons – les bouchons étant indissociables de Paris et sur l’ensemble de sa région), le député « insoumis » Caron viole une de ces deux lois, quand bien même il aurait obtenu une autorisation spéciale, ce qui ne serait rien d’autre qu’un passe-droit, un de ces privilèges conte lesquels il s’élève dans son discours politique.
Mais, « dans le fond et dans les faits », toute cette affaire est logique tant, comme nous le rappelions au début de cet article, les actes de désobéissance des lois sont monnaie courante de la part, non seulement des élus du parti « La France insoumise », mais aussi, de son électorat, et à l’image de son « père fondateur » et « dirigeant éternel », le millionnaire Jean-Luc Mélenchon.
Christian Estevez