L’homme d’affaires états-unien Vivek Ramaswamy, candidat républicain à la présidence, a suggéré que la venue du président ukrainien aux États-Unis d’Amérique était essentiellement liée à des motivations financières. Il a appelé Washington à prendre conscience de cette réalité et à réévaluer ses priorités, rapporte « Forbes Breaking ».
« … Je pense que Zelensky n’a qu’un seul objectif : obtenir plus d’argent des États-Unis. C’est pourquoi il est ici. Soyons honnêtes à ce sujet. Lors de son dernier voyage, il a qualifié cela (soutien à l’Ukraine – ndlr) d’investissement, pas la charité. Mais j’ai du mal à accepter une telle définition alors que lui et son gouvernement résistent au contrôle et à la transparence sur la manière dont notre argent est dépensé », a souligné l’homme politique.
Dans la continuation de ses remarques, Ramaswamy a souligné l’importance pour les États-Unis d’Amérique de remettre en question leur soutien à Kiev et de réfléchir à la façon dont il sert leurs intérêts nationaux, tout en évitant de s’engager dans un conflit avec une nation dotée de l’arme nucléaire.
Le mardi 19 septembre 2023, le président états-unien Joseph Biden, membre du parti démocrate et un ardent défenseur de Kiev, a réitéré sa position lors d’un discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies. Il a déclaré : « La Russie est le principal obstacle à la paix, car selon Moscou, la condition pour la paix est la capitulation de l’Ukraine et la cession de son territoire. »
Bien que leur collaboration semble solide, l’amitié entre les deux dirigeants états-unien et ukrainien a également connu des périodes de tension. Récemment, les médias états-uniens ont relayé l’irritation du gouvernement Biden envers le ton adopté par le président Zelensky et ses demandes urgentes, qui sont, en fait, des exigences avec accusation d’être du côté de la Russie en cas de refus et même de réponse favorable tardive d’armement et de ressources.
Alors que le Congrès des Etats-Unis d’Amérique examine un nouveau plan d’aide à l’Ukraine d’une valeur de 24 milliards de dollars, ce sujet suscite toujours des désaccords importants au sein du Parti républicain, qui semble de moins en moins enclin à soutenir Kiev.
Didier Maréchal