Le Dr Anthony Fauci a été secrètement « escorté » au siège de la CIA où il a tenté « d’influencer » le résultat des enquêtes de l’agence sur les origines du COVID-19 pendant la pandémie, affirme le président républicain du panel sur les coronavirus de la Chambre.

Le représentant Brad Wenstrup (R-Ohio), chef du sous-comité spécial de la Chambre sur la pandémie de coronavirus, a révélé ce qu’il a appelé des « informations consternantes » obtenues par son panel dans une lettre envoyée à l’inspecteur général du ministère de la Santé et « Human Services », mardi, arguant que cela « donne du crédit aux inquiétudes accrues concernant la promotion d’un faux récit sur les origines du COVID-19 par plusieurs agences gouvernementales fédérales ».

Les informations fournies suggèrent que le Dr Fauci a été escorté au siège de la Central Intelligence Agency (CIA) – sans trace d’entrée – et a participé à l’analyse pour « influencer » l’examen de l’Agence », a déclaré Wenstrup. « Notre objectif est de garantir que le processus d’enquête scientifique concernant les origines du COVID-19 soit juste, impartial et libre de toute influence alternative. » La date de la prétendue visite officieuse de Fauci au siège de la CIA à Langley, en Virginie, n’est pas mentionnée dans la lettre de Wenstrup à l’inspecteur général du HHS, Christi Grimm.

« Le peuple américain mérite la vérité – connaître les origines du virus et savoir s’il y a eu un effort concerté de la part des autorités de santé publique pour supprimer la théorie des fuites en laboratoire à des fins politiques ou de sécurité nationale », affirme Wenstrup, exigeant des informations liées aux « mouvements ». du Dr Fauci tout au long de la pandémie.

Plus précisément, Wenstrup recherche des documents et des communications entre le HHS, l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses et le US Marshals Service – chargé de protéger Fauci – concernant l’admission ou l’entrée de l’ancien « tsar du coronavirus » de la Maison Blanche, dans tout bâtiment appartenant, exploité ou occupé par la CIA. « En plus de ces documents, nous vous demandons de mettre à disposition l’agent spécial [HHS] Brett Rowland pour un entretien volontairement transcrit à une date à déterminer », ajoute Wenstrup.

Ces nouvelles allégations surviennent après qu’un officier supérieur de la CIA devenu lanceur d’alerte a déclaré au Congrès, plus tôt ce mois-ci, que l’agence de renseignement avait proposé de payer six analystes afin d’enterrer leurs conclusions selon lesquelles le COVID-19 avait très probablement fui d’un laboratoire de Wuhan. Chine. Les analystes, qui ont découvert que le SRAS-CoV-2 provenait probablement d’un laboratoire de Wuhan, auraient été invités à signaler que le virus est passé des animaux aux humains, selon Wenstrup et le président du Comité permanent spécial sur le renseignement, Mike Turner (R-Ohio). Un septième analyste, le plus ancien, était le seul membre de l’équipe à croire que le COVID-19 provenait d’une zoonose, selon les législateurs.

La communauté du renseignement états-unien a déclassifié son rapport de 10 pages sur les origines du COVID en juin, qui révélait des «problèmes de biosécurité » et un « génie génétique » en cours à l’Institut de virologie de Wuhan, mais la plupart de ses « agences évaluent que le SRAS-CoV-2 n’était pas génétiquement modifié.

La CIA et une autre agence de renseignement « restent incapables de déterminer l’origine précise de la pandémie de COVID-19, car les deux hypothèses reposent sur des hypothèses significatives ou sont confrontées à des difficultés liées à des rapports contradictoires », indique-t-il.

Didier Maréchal