La Turquie arrête des dizaines de militants kurdes présumés après l’attentat suicide d’Ankara

La Turquie a arrêté 55 personnes dans le cadre de l’enquête sur l’attentat suicide du 1er octobre dernier, à Ankara.

La Turquie a arrêté 55 personnes soupçonnées d’avoir des liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), après l’attentat suicide devant le ministère de l’Intérieur d’Ankara de ce dimanche 1er octobre.

Dimanche, deux militants ont attaqué le ministère turc de l’Intérieur. Le kamikaze, identifié comme Hasan Oğuz, était membre du PKK, qui a revendiqué l’attaque. L’autre terroriste a été « neutralisé » et deux policiers ont été légèrement blessés, a indiqué le gouvernement. Le PKK a été déclaré groupe terroriste par la Turquie, l’UE et les États-Unis d’Amérique.

En réponse, les autorités turques ont mené des raids dans 16 provinces, conduisant à l’arrestation de 55 « membres présumés d’organisations terroristes », a déclaré, ce mardi 3 octobre, le ministre turc de l’Intérieur, Ali Yerlikaya.

Ankara a également mené des frappes aériennes dans le Nord de l’Irak, détruisant 20 cibles du PKK, ont rapporté les médias turcs. Dans une interview, lundi, à la chaîne saoudienne « Al-Hadath », le président irakien Abdul Latif Rashid a condamné les frappes aériennes turques, qui «conduisent à la mort de civils ». Rashid a ajouté que « des violations turques ont lieu toute la journée dans la région du Kurdistan… et c’est ce que nous n’acceptons pas », tout en appelant à un accord de sécurité commun avec Ankara.

Joseph Kouamé

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