En ce mois d’ « Octobre Rose », dédié à la prévention et à la sensibilisation au cancer du sein, Carla Bruni a partagé, sur les réseaux sociaux, qu’elle avait personnellement lutté contre cette maladie en 2019. Elle a choisi de révéler ce secret qu’elle avait gardé longtemps pour elle.

« Faites vos mammographies. Votre vie en dépend », a partagé l’ancienne Première dame française, aujourd’hui, sur son compte Instagram, en s’engageant dans la campagne de prévention « Octobre Rose ». Dans une vidéo, Carla Bruni a également révélé avoir fait face à la maladie il y a quatre ans, marquant ainsi une prise de parole exceptionnelle qu’elle avait longtemps envisagée, mais qu’elle souhaite désormais mettre au service des autres.

«Il y a quatre ans, j’ai été diagnostiquée d’un cancer du sein. Chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie, je parcours le chemin habituel pour traiter ce genre de cancer. Mais j’ai eu de la chance, mon cancer n’était pas encore agressif», explique-t-elle. Avant d’ajouter : «Pourquoi mon cancer n’était-il pas agressif ? C’est parce qu’il n’ a pas eu le temps de le devenir…», souligne l’épouse de Nicolas Sarkozy.

Le rôle du dépistage est essentiel souligne alors l’ex-mannequin phare des années 1990. «Car chaque année à la même date j’ai fait une mammographie. Si je n’avais pas fait cela, je n’aurais plus de sein gauche aujourd’hui», insiste-telle.

Pudique à propos de sa maladie, elle précise ne pas avoir pris la parole pour «livrer les détails de (sa) santé», «cela me répugne et j’ai longtemps hésité avant d’en parler», précise Carla Bruni, avant de conclure : «Si je fais ce post, c’est pour vous livrer un seul message, mais un message fondamental pour toutes les femmes qui me liront : faites vos mammographies chaque année».

Il est important de rappeler que le cancer du sein est la forme la plus courante de cancer chez les femmes. La Ligue contre le cancer souligne sur son site que lorsqu’il est détecté précocement, il est guéri dans 90 % des cas. Malheureusement, en France, 1,3 million de femmes âgées de 50 à 74 ans n’ont jamais bénéficié d’un dépistage du cancer du sein.

Charlotte Rio-Calanda