55 membres d’équipage auraient perdu la vie dans l’incident d’un sous-marin chinois, comprenant 22 officiers, 7 élèves officiers, 9 sous-officiers et 17 marins.
La Chine refuse d’admettre l’existence même de cet événement tragique qui aurait coûté la vie à l’intégralité de l’équipage. Selon un rapport des services secrets britanniques révélé par le « Daily Mail », la semaine dernière, un sous-marin nucléaire chinois s’est retrouvé pris au piège de son propre système de défense, conçu à l’origine pour intercepter des sous-marins britanniques en mer Jaune, le 21 août dernier.
Selon les informations du quotidien britannique, 55 membres d’équipage ont perdu la vie dans cette tragédie, parmi lesquels figuraient 22 officiers, 7 élèves officiers, 9 sous-officiers et 17 marins. Le capitaine, le colonel Xue Yong-Peng, compte parmi les victimes. Tous auraient succombé en raison d’une défaillance des systèmes d’oxygène de l’appareil, entraînant une intoxication de l’équipage.
« Nous pensons que la mort a été causée par une hypoxie due à une défaillance du système du sous-marin.. Le sous-marin a heurté une chaîne et une ancre utilisées par la marine chinoise pour piéger les sous-marins américains et alliés », précise le rapport cité par le « Daily mail ».
Pékin rejette catégoriquement ces informations, tandis que les autorités de Taïwan se montrent prudentes et déclarent ne pas être en mesure de confirmer ces faits, comme l’indique « Les Echos ». Le naufrage aurait eu lieu dans les eaux de la province chinoise de Shandong, à proximité de Shanghai.
Didier Maréchal