Un homme de 24 ans, connu comme radicalisé islamiste, a été appréhendé, vendredi 13 octobre, à proximité d’un lycée, à Limay (région parisienne), armé d’un couteau. Il sera jugé en comparution immédiate, mais uniquement pour « port d’arme de catégorie B », a appris BFMTV de source judiciaire, confirmant une information d’Actu.fr.
La période de détention provisoire de l’individu de 24 ans appréhendé vendredi à Limay (Yvelines) en possession d’un couteau de cuisine, quelques heures après l’attaque tragique dans une école à Arras, s’est terminé ce dimanche, comme l’a informé une source judiciaire à BFMTV, confirmant une information d’Actu.fr.
Le jeune homme, qui était déjà connu pour sa radicalisation, sera jugé ce lundi 16 octobre, pour avoir en sa possession une arme de catégorie B, selon la même source. Une évaluation psychiatrique effectuée samedi a conclu à l’absence de troubles mentaux, ce qui signifie qu’il est passible de sanctions pénales, comme l’avait précédemment déclaré le ministère public. Après son transfert devant les autorités ce dimanche, l’homme sera jugé en procédure de comparution immédiate au tribunal de Versailles.
L’homme avait été appréhendé vendredi à la sortie d’une mosquée, à proximité du lycée Condorcet de Limay, quelques heures après l’attaque au couteau survenue dans un lycée à Arras, dans le Pas-de-Calais. Des images de décapitation ont été découvertes sur son téléphone portable. Aussi de nombreux livres religieux en lien avec l’islam ont été découverts à son domicile lors d’une perquisition.
Lors de sa visite à Arras, le président Emmanuel Macron avait évoqué une autre « tentative d’attentat » déjouée dans une « autre région », faisant allusion à l’arrestation survenue à Limay, comme l’a confirmé le ministère de l’Intérieur.
Le parquet a cependant précisé à l’AFP que le dossier n’avait pas fait l’objet d’un « dessaisissement (…) au profit du Parquet national antiterroriste (Pnat) ». Contrôlé dans le cadre d’un contrôle d’identité, il était « porteur d’un couteau avec une lame de neuf centimètres qu’il ne brandissait pas et n’exhibait pas », et « ne menaçait pas », a précisé le parquet. « Il a déclaré être sans domicile fixe et toujours avoir (ce couteau) sur lui pour se défendre en cas d’agression », toujours selon cette source.
L’homme avait été précédemment condamné pour « conduite sous stupéfiants » et « port d’arme de catégorie D ».
Joseph Kouamé