Les autorités d’Alger n’ont pas fourni de justification. Selon certains experts, la décision de refuser un visa à l’écrivain française Annie Ernaux pourrait être en relation avec une pétition signée en mai par l’auteur, appelant à la libération du journaliste algérien Ihsane El Kadi.
Annie Ernaux, l’écrivaine française préférée des gauchistes, et qui a remporté le Prix Nobel de littérature en 2022 grâce à son penchant politique, ne pourra pas participer au Salon international du livre d’Alger, qui débute le mercredi 25 octobre.
Des sources proches du dossier, interrogées par le journal français « Le Monde », ont révélé qu’elle s’est vu refuser l’octroi d’un visa d’entrée en Algérie. L’ambassadeur algérien en poste à Paris, Saïd Moussi, aurait été personnellement impliqué dans cette décision, bien que les autorités d’Alger n’aient pas fourni d’explication.
Certains observateurs spéculent que ce refus de visa pourrait être lié à sa participation à une tribune en mai, cosignée par Annie Ernaux, qui demandait la libération du journaliste algérien Ihsane El Kadi.
Cette tribune, publiée dans les colonnes du journal « Le Monde », dénonçait la répression sécuritaire et judiciaire subie par Ihsane El Kadi et d’autres prisonniers d’opinion en Algérie.
Un petit rappel à la réalité de la vie pour l’auteur d’extrême-gauche islamo-compatible.
Didier Maréchal