Le 11 novembre dernier ont eu lieu les « États Généraux du Journalisme », animés par la journaliste Christine Kelly, dans le cadre d’un trilogie de rencontres ayant comme thème commun « la Liberté », toutes trois se tenant à la célèbre salle Gaveau, à Paris.
contrairement à ce que les gauchistes et l’extrême Centre pourrait affirmer, il ne s’agissait pas d’un « entre-soi d’extrême droite » (déjà parce que cela fait des années que la véritable extrême droite n’a pas droit de citer en France, contrairement à l’extrême gauche qui domine le débat public et politique français et même international), puisque participaient des journalistes majeurs français comme Christophe Barbier ou encore Bernard de la Villardière.
Le 11 novembre est, pour l’ensemble de la population française, un jour férié. Cela n’a pas empêché les États Généraux du Journalisme – profession qui, comme d’autres tout aussi essentielles, ne cessent jamais leur sacerdote – de se tenir à la salle Gaveau (Paris), initiés et animés par la journaliste et ancienne membre du CSA (devenu « Arcom »), Christine Kelly, qui officie avec brio, depuis quelques années, sur la chaîne privée « CNews », disponible sur le réseau de la TNT.
Tout à l’opposé de ce que, hier (13 novembre) l’article du journal d’extrême gauche « Libération » a pu en dire d’odieusement mensongé – ce qui est, hélas, devenu depuis très longtemps la ligne éditoriale de cet ancien grand quotidien français -, ces « États Généraux du journalisme » n’était nullement un rassemblement de la presse d’extrême droite et de ses partisans. Si, en effet, il y avait une majorité de journaliste de droite, étaient également présents des journalistes qui, comme Christophe Barbier – et bien que, durant cette soirée, l’intéressé ai indiqué qu’il était « au-dessus de la mêlée » du clivage gauche/droite, « personne ne pouvantt savoir où [il] se situe politiquement, puisque, bien qu’économiquement libéral, il est pour la GPA » et a soutenu Ségolène Royal et la vision écologiste de Nicolas Hulot – est plutôt classé à gauche, tout comme Bernard de la Villardière qui est principalement connu pour ses documentaires d’investigations et son engagement, hors presse, dans des ONG comme « Action contre la faim ». Était également présent Mathias leboeuf, docteur en philosophie et l’un des rares journalistes de gauche mais intervenant sur la chaîne CNews », Ajoutons à cela que, l’idéologie de la totalité de la gauche (qui ne fait, depuis quelques années, qu’un bloc d’extrême gauche, particulièrement avec la création de la « NUPES » qui est dirigée par le parti politique d’extrême gauche antisémite « LFI » et de « l’extrême Centre » (Macronie et MoDem et affiliés) étant « ethnocentrée » et d’un totalitarisme du « camp du Bien » (comme était si fière de le déclarer Simone de Beauvoir, en 1934, « La vérité est une, seule l’erreur est multiple », elle qui était une communiste niant l’existence des goulags soviétiques et qui, quelques années après cette phrase, collabora avec l’Allemagne du III Reich, jusqu’à ce qu’Hitler viole le pacte de non agression signé avec Staline), se trouvant un prétexte pour ne pas avoir à respecter cette fameuse Démocratie dont elle se prêtant, pourtant, la seule représentante, il ne fallait, hélas, pas espérer que plus de journalistes de gauche acceptent de participer à ces « États Généraux du journalisme ».

Techniquement, la soirée se déroulait en trois temps qu’étaient autant de « tables rondes » auxquelles se succédaient journalistes mais aussi sociologues, directeur d’institut de formation, se concluant chacune par trois réponses à des questions posées par l’assemblée qui comblait la salle, le tout ponctué, à deux reprises, par l’un des tout meilleurs humoristes français actuels, à savoir Régis Mailhot.
Dans la partie à venir de notre article, nous n’allons pas traiter l’intégralité des propos qui ont été tenus car cela serait totalement indigeste de détailler plus de deux heures d’échanges. Nous préférons, dans l’attente de vous proposer, d’ici quelques jours, d’écouter, de « vives oreilles » les trois tables rondes grâce aux balados que nous vous mettrons en ligne, in extenso (puisque nous avons enregistré l’intégralité de ces Etats Généraux du Journalisme »), relever certaines questions et/ou propos partie des réponses qui y ont été apportées.
La première table ronde débutait, fort logiquement, par la question « Qu’est-ce que le journalisme ? ». Mathias Leboeuf ouvrait le bal en rappelant que, l’information est un produit tout autant qu’une production – les deux étant, cependant, parfaitement distincts l’un de l’autre. Christophe Barbier abondait, aussitôt après, dans ce sont, indiquant que le journalisme, en plus d’être un « bonheur » et une « vocation » pour lui (comme pour tout journaliste digne de ce nom), est aussi une production « d’artisan d’art » que sont les journalistes, qui nécessite une part artistique – que ce soit par la plume ou à l’écran -, mais rempli de règles, particulièrement déontologiques, à partir du matériau « très noble » que sont les faits, mais qu’il faut vérifier, hiérarchiser, etc…, ce qui en fait bien une production et un produit, dans le sens premier de ces mots. Et, sur ce point, tout le monde « autour de la table » (plutôt, « autour de Christine Kelly » – que, bien sûr, nous n’assimilons nullement à une table, pour qui ne saurait lire qu’au premier degré) était d’accord, puisque ce fut également la réponse de Bernard de la Villardière et de Geoffroy Lejeune, qui complétaient ce premier plateau.

Les deux autres questions de cette première table ronde étaient : « Comment assurer l’indépendance économique du journalisme ? » (et, par extension logique, des journalistes), « Comment protéger les journalistes ? ».
En ce qui concerne la deuxième table ronde, le grand thème était « Ce que l’on reproche au journalisme ». se trouvaient sur le plateau, le sociologue et journaliste québécois, Mathieu Bock-Côté, l’essayiste et expert en communication François Belley, Geoffroy Lejeune et Stéphanie de Muru. Et, justement, c’est cette dernière qui, à nous, journaliste absolument sans étiquette ayant fondé « La boussole – infos » en réaction aux critiques que nous avions envers notre propre profession depuis des années, particulièrement le manque d’honnêteté intellectuelle que provoque les idéologies dominantes, qui a incarné le plus pleinement l’essentiel de ce qu’il y a a repprocher aux journalisme – mais dans le sens opposé de son « mea culpa » fait en introduction de son intervention. En laissant de côté son travail totalement anti-journalistique sur la chaîne de NON-information « non stop » BFMTV, pour lequel elle a reconnu à quel point, le fait d’être dans « l’actu » constamment, au détriment de l’information, et de meubler même avec des contenus de pages « Wikipedia », voilà une journaliste qui, dans ses propos durant cette table ronde, dit à quel point elle a remarqué et reproche qu’il n’y a pratiquement pas de contradicteurs à une idéologie, une doxa s’imposant comme « le vrai » du moment, mais qui, dans le même temps, présente la chaîne russe « RT », où elle a travaillé quelques temps, comme une tâche dans son métier de journaliste, une faute impardonnable, allant dans le sens de la propagande occidentale qui veut que, travailler pour un patron russe – et, en l’occurrence, pour un média russe – c’est forcément travailler pour le mal incarné qu’est la Russie qui, bien entendu, ne peut jamais faire autre chose que de diffuser que des discours mensongers à but de déstabilisation du « Monde du bien ». Et, le pire, est que Mme De Muru, nous dit cela en même temps qu’elle reconnaît qu’elle n’a jamais subi de pression, d’ordre vers une ligne éditoriale imposée par la Russie, et qu’elle jouissait de la plus complète indécence. Nous espérions pouvoir être sélectionné parmi les questions de cette table ronde afin de demander à Mme de Muru si elle se rendait compte qu’elle tenait un propos purement schizophrène, basé sur un biais idéologique atlantiste et que celui-ci contredisait totalement ses critiques du manque d’accès à la pluralité des opinions pouvant s’exprimer dans la presse – et en complétant notre question par « Auriez-vous la même idée d’avoir servi une propagande étatique si vous aviez travaillé sur une chaîne états-unienne comme CNN, principal outil de la propagande de l’empire des États-Unis d’Amérique, un pays dont on a eu, à maintes reprises, la preuve qu’il espionnait et dirigeait même des éléments de la vie politique et sociale française ? ». Mais, quelques heures après être sorti de ces États Généraux du Journalisme, nous avons abandonné notre affect de colère pour laisser à nouveau place à la Raison, ce qui nous a permis de nous dire que cette question aurait pu être dangereuse pour Stephanie de Muru car elle pourrait être comme un certain nombre d’autres de nos confrères et/ou de personnalités, préférant, à chaque fois qu’ils disent quelque chose de « bien » – en fait, tout simplement objectif – envers la Russie, vouer au gémonies ce pays et son président, afin de ne pas se retrouver la cible de la police de la pensée. Si, pour notre part, nous assumons jusqu’au bout la défense de la Réalité des faits, qui nous vaut dans te problèmes pour la progression de notre média, y compris par son insensibilisation numérique due, en partie, par les sanctions de réseaux sociaux comme Facebook, et qui sont, pour l’instant, la source ultra majoritaire de notre lectorat, nous ne pouvons vraiment condamner quiconque n’a pas le courage (l’inconscience?) qu’est la notre, car les situations étant toutes uniques, spécifiques à chacun.

Enfin, pour ce qui est de la troisième et dernière table ronde de cette soirée, intervenaient : Mathieu Bock-Côté, Christophe Barbier, Alexandre Pesey, fondateur de l’Institut Libre de Journalisme et Noémie Halioua, du récent média « Factuelles ». La grande question débattue alors fut, fort à propos, « Quel journalisme demain ? – Être gardien du discernement et du bon sens ou être journaliste d’opinion ? », ainsi que, « Comment renforcer le pouvoir d’agir citoyen par l’éducation aux médias ? ». Cette partie des Etats Généraux du Journalisme a été, pour nous, peut-être bien, la plus essentielle. Et c’est justement pour cela que, paradoxalement, nous n’en donneront pas, ici, des éléments car c’est dans son intégralité qu’il convient de la retranscrire – ce qui est inconcevable dans un article comme celui-ci, ne serait-ce que par la longueur nécessaire, alors que nous vous présentons déjà un article d’une longueur que seuls les personnes les plus férues seront satisfaites de sa longueur.

En conclusion, nous pouvons dire que ces « États Généraux du Journalisme » proposés par Christine Kelly, dans le cadre de son triptyque sur la Liberté, qui débutait, ce 11 novembre 2023, avec « Le droit d’expression », et dont feront suite « Le droit de croire » puis, « Le droit d’aimer » (quelques jours avant la St Valentin 2024) furent une réussite, avant tout pour la qualité de ses intervenants et de leurs propos et autres analyses, le tout animé avec la maestria que l’on connaît à Mme Kelly, déjà habituée, non seulement par ses années sur « CNews », mais tout autant par ses quinze ans de conférences sur tout ce qui concerne la parentalité. De quoi nous faire espérer pouvoir nous faire l’écho des deux prochaines rencontres qu’elle proposera, toujours à la salle Gaveau.
Christian Estevez


