À Nice, deux élèves de CE2 ont été observés en train de prier au milieu de la cour d’école. Cette situation a rapidement été rapportée au rectorat et à la municipalité de Nice.

« Nous ne laisserons rien passer », ont déclaré conjointement le maire, le président de région et la rectrice d’académie.

Dans ce quartier ordinaire de la ville de Nice, deux élèves de CE2, âgés de huit ans, du groupe scolaire Saint-Sylvestre ont été surpris en pleine prière au milieu de la cour d’école, lundi 13 novembre, lors de la pause déjeuner.

Des membres du corps enseignant et des agents municipaux ont rapidement fait remonter l’information au rectorat et à la mairie. Il a alors été expliqué aux enfants que l’école n’est pas le lieu approprié pour prier. Les parents, qui ont aussi été avertis, se sont dits surpris, indiquant « ne pas avoir élevé leur enfant comme ça ».

Mardi 14 au matin, les autres parents rencontrés par le correspondant de la radio française « Europe 1 » ne semblaient pas informés des faits. « Ce n’est pas la première fois que ça arrive, alors bon, tout le monde a le droit à avoir sa religion mais bon, c’est vrai que l’école publique est laïque. Je comprends parfaitement, chacun est libre de faire ce qu’il veut, mais bon, dans le respect des autres. Pour moi, quelque part, ça me gêne », réagit ce père de famille venu déposer ses enfants en apprenant les faits au micro d’Europe 1.

Les deux élèves, âgés de seulement huit ans, ne risquent aucune sanction, puisqu’ils n’ont pas la conscience d’élèves de collège ou de lycée.

Ce cas rappelle une autre affaire : en juin dernier, dans trois établissements de la ville de Nice, plusieurs élèves de CM1 et de CM2 avaient organisé des prières. Le groupe scolaire Saint-Sylvestre était déjà concerné, mais l’information avait mis plusieurs semaines à remonter au rectorat.

La véritable question qui se pose, puisque les parents de ces deux élèves affirment ne jamais avoir éduqué leurs enfants ainsi, est : « Qui manipule mentalement ces deux jeunes enfants, ainsi que ceux ayant agi de la sorte en juin dernier? ».

Joseph Kouamé