Le groupe de citoyens anticorruption « Crew » accusait Donald Trump d’avoir encouragé des centaines de ses partisans à prendre d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021, dans le but d’entraver la certification de la victoire de Biden, qualifiant cet acte d’incitation à la violence.
La justice du Colorado a rejeté la demande d’exclusion de Donald Trump des bulletins de votes pour les primaires républicaines. La campagne de Donald Trump a salué cette décision, la considérant comme « un élément de plus contre les contestations anti-américaines ».
Un tribunal à Denver, Colorado, a rejeté, vendredi 17 novembre, une requête visant à exclure Donald Trump des bulletins de vote des primaires républicaines pour l’élection présidentielle de 2024 dans cet État a l’Ouest des États-Unis d’Amérique. Son inculpation historique au niveau fédéral le 1er août, suivie par l’État de Géorgie le 14 août, pour ses présumées tentatives illicites d’inverser les résultats de l’élection de 2020, a déclenché un débat juridique sur sa possible inéligibilité, entraînant des contestations dans plusieurs États.
Dans son jugement, la juge Sarah Wallace a ordonné aux autorités électorales du Colorado « de placer Donald J. Trump sur le bulletin de vote des primaires » républicaines de 2024. L’équipe de campagne de M. Trump a salué cette décision, estimant qu’elle représentait « un autre clou dans le cercueil des contestations antiaméricaines des bulletins de vote ».
Quatorzième amendement de la Constitution des Etats-Unis d’Amérique
Les requérants, un groupe de citoyens anticorruption baptisé « Crew », accusaient l’ancien président d’avoir « incité une foule violente » de centaines de ses partisans à prendre d’assaut, le 6 janvier 2021, du Capitole, siège du Congrès, afin d’y empêcher la certification de la victoire de son adversaire démocrate, l’actuel président Joseph Biden.
Le groupe de citoyens invoquait le 14e amendement de la Constitution des Etats-Unis d’Amérique, adopté en 1868. Cet amendement prévoit l’exclusion de responsabilités publiques toute personne qui, après avoir prêté serment de défendre la Constitution, se serait livrée à des actes de « rébellion ».
Ce texte, visant à l’époque les partisans de la Confédération sudiste vaincue lors de la guerre de Sécession (1861-1865), a été invoqué au moins huit fois au cours de l’histoire états-unienne,, selon « Crew ».
Didier Maréchal