Depuis qu’un ancien officier du renseignement a récemment déclaré que l’armée états-unienne possédait des engins extraterrestres, le sujet est au centre de l’attention dans le pays.
Selon plusieurs médias états-uniens un groupe bipartisan de législateurs affirme que les services de renseignements cachent des informations sur les OVNI et tentent de restreindre leur diffusion au public. Lors d’une conférence de presse à Washington le 30 novembre, ces législateurs ont demandé un accès facilité aux données sur les OVNI, cherchant à les inclure dans le projet de loi annuel sur la politique de défense, actuellement en phase de finalisation.
Le groupe de parlementaires, dirigé par la députée républicaine Anna Paulina Luna, soutient notamment que « le Pentagone et d’autres agences fédérales devaient fournir au Congrès (le Parlement), ainsi qu’au peuple américain, davantage de réponses sur les ovnis ». « Le peuple américain n’est pas stupide, nous pouvons gérer ces informations. D’autres pays ont déclassifié des informations similaires et il est temps que les États-Unis fassent de même », a déclaré Anna Paulina Luna. « Depuis le début de mon mandat, il est devenu très clair et évident qu’il y a une tentative apparente et orchestrée de refuser cet accès, et il semble que cela vienne du renseignement », a également affirmé Anna Paulina Luna.
Le sujet des preuves de vie extraterrestre est revenu sur le devant de la scène cette année, alors que l’ancien militaire et agent du renseignement David Grusch a accusé les États-Unis d’Amérique de dissimuler des informations importantes. Selon lui, les autorités du pays détiendraient des engins d’origine « non humaine »
« L’obstruction pique l’intérêt »
Ces doutes et demandes émanent également d’élus démocrates, à l’instar du député de Floride Jared Moskowitz. « Pourquoi les responsables des commissions, que ce soit à la Chambre ou au Sénat, s’opposent-ils à la divulgation de ces informations? », a-t-il interrogé, dans des propos rapportés par le média « Politico ». « Il ne s’agit pas de savoir s’il y a ou non des extraterrestres », a-t-il ajouté, mais de connaître les réponses aux questions sur les ovnis. « Le problème, c’est que lorsque nous posons ces questions, au lieu de nous fournir des informations qui prouveraient que c’est faux, ils font de l’obstruction et c’est ce qui pique l’intérêt. « Qu’il s’agisse de petits hommes verts, de technologie américaine ou, pire encore, de technologie du Parti communiste chinois, nous devons savoir », a affirmé ensuite un autre élu.
Un amendement a par ailleurs été déposé à la Chambre des représentants exigeant que la déclassification des dossiers relatifs aux ovnis soit inclus dans la loi annuelle sur la politique de défense.
Didier Maréchal