France : Taha Bouhafs définitivement condamné pour injure raciste envers une policière

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi du militant d’extrême gauche Taha Bouhafs, qui contestait sa condamnation pour « préjudice public raciste » après avoir qualifié la syndicaliste policière Linda Kebbab d' »arabe de service » sur son compte « X » qui, à l’époque, cumulé 80.000 abonnés. (Source : AFP).

La Cour de cassation a rejeté le pourvoi du « journaliste » et militant d’extrême gauche, Taha Bouhafs, qui contestait sa condamnation pour « préjudice public raciste » après avoir qualifié la syndicaliste policière Linda Kebbab d' »arabe de service » dans un tweet ensuite effacé, selon une décision du 19 décembre dernier consultée ce mercredi 3 janvier par l’AFP. La cour d’appel de Paris avait confirmé, en octobre 2022, le jugement du tribunal correctionnel – qui avait reconnu coupable Taha Bouhafs en septembre 2021 – et l’avait condamné à une amende de 1 000 euros avec sursis – contre 1 500 euros en première instance.

En juin 2020, à la suite d’une manifestation contre les brutalités policières organisée par les proches d’Adama Traoré, un trafiquant noir décédé en 2016 après son arrestation par des gendarmes et que l’extrême gauche s’évertue à faire passer pour un meurtre, malgré tous les rapports d’enquêtes et de Justice, Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat de police Unité SGP-FO, avait été invitée sur franceinfo. À ce moment-là, elle avait déclaré comprendre « la colère et la souffrance » de la famille d’Adama Traoré, tout en affirmant que son décès n’était « absolument pas comparable » à celui de George Floyd aux États-Unis d’Amérique, décédé par suffocation après son arrestation, volontairement provoquée par un policier.

Sur son compte Twitter à l’époque suivi par 80 000 personnes, Taha Bouhafs avait commenté ces déclarations, en détournant l’acronyme ADS (adjoint de sécurité) et en qualifiant le syndicaliste policier d' »ADS: Arabe de service ». Un tweet supprimé quelques minutes plus tard car « provoquant », avait-il expliqué. Le tweet de Taha Bouhafs était « méprisant à l’égard de » Linda Kebbab, « définie par sa seule origine supposée et désignée par un terme outrageant » et « dépassait les limites admissibles de la liberté d’expression », écrit la Cour de cassation. dans son arrêt.

« La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Taha Bouhafs. Il est, ad vitam, condamné pour injure RACISTE. Durant les audiences, il a enchaîné mensonge sur mensonge pour couvrir son ignominie. Mensonges que seuls ses idolâtres gobent. Les juges eux n’ont « Pas été convaincus », a réagi sur « X » Linda Kebbab.

« Je m’en cogne de ce que penser une poignée de juges blancs et bourgeois qui n’ont jamais connu le racisme de leur vie et qui ne comprennent même pas ce que ça veut dire », a-t-il répondu sur le même réseau Taha Bouhafs, continuant de jouer la victime du racisme.

Didier Maréchal

Laisser un commentaire