L’élu LFI, David Guiraud, s’est défendu de toute discrimination et a supprimé un tweet qui évoquait les « Dragons Célestes » personnages de l’œuvre japonaise d’Echiro Oda, « One Piece ».
Suite à la controverse suscitée par son tweet mentionnant les « Dragons Célestes » en lien avec le manga « One Piece », une expression parfois associée par certains internautes antisémites aux juifs, le député du parti d’extrême gauche antisémite « La France Insoumise », David Guiraud, a supprimé son message et présenté des explications.
Le premier tweet de l’homme politique de 31 ans mentionnait la plainte déposée contre lui par l’observatoire juif de France pour « apologie du terrorisme et provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence ». Dans une référence au manga « One Piece » , David Guiraud a donc mentionné les « Dragons célestes », des personnages fictifs appartenant à une caste puissante aux privilèges presque illimités, et qui règnent sur le monde. Sauf que dans les cercles antisémites, cette même expression est utilisée par les internautes pour désigner les juifs tout en passant sous les radars des modérateurs.
Face à la polémique suscitée par cette référence, le député LFI a publié des explications. « Laissons la religion en dehors de ça. Les dragons célestes ne sont pas une religion ou une « race » et si vous le pensez, vous avez mal lu One Piece. C’est une alliance militaire de gens puissants qui écrasent les autres », écrivait David Guiraud, ce lundi, sur le réseau social « X ». « Ils ne sont pas détestés pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu’ils font aux autres. Mais je ne veux heurter personne donc je préfère supprimer », s’est-il justifié.
Déjà, le 7 octobre dernier, le député Insoumis avait déclenché une tempête politique après avoir été accusé de relativiser l’attaque du Hamas. « Le bébé dans le four, ça a été fait, en effet, par Israël, la maman éventrée ça a été fait, c’est vrai, par Israël », avait-il assené en semblant établir un parallèle avec les massacres de Sabra et Chatila, au Liban en 1982. Ce sont ces propos mêmes qui lui avaient valu la plainte de l’Observatoire juif de France, qui a accusé le député de propager « des informations non vérifiées et controversées, en faisant des amalgames, tels que mentionner Sabra et Chatila, pour suggérer des actes atroces attribués à Israël sans preuves substantielles ».
Didier Maréchal