Ce mardi 16 janvier, Karim Benzema a engagé des poursuites pour diffamation contre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, suite à ses déclarations selon lesquelles l’ancienne star du Real Madrid aurait des liens « notoires » avec l’organisation islamiste des Frères musulmans, comme indiqué dans le document consulté par l’AFP et divulgué par RTL.
Karim Benzema avait été pris pour cible par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, après avoir publié, mi-octobre 2023, sur « X » un message de soutien aux habitants de Gaza. L’ancien attaquant des Tricolores et Ballon d’or 2022 avait parlé de « bombardements injustes » menés par Israël en représailles à l’attaque sanglante du Hamas du 7 octobre dernier.
Le ministre de l’Intérieur avait avancé que cette prise de position s’expliquait par les liens de Karim Benzema avec les Frères musulmans, une organisation islamiste née en Égypte, où elle est considérée comme « terroriste ». « Karim Benzema est en lien, on le sait tous, notoire, avec les Frères musulmans », avait-t-il affirmé sur la chaîne « CNews », déclenchant une tempête sur les réseaux sociaux.
La plainte, déposée par Me Hugues Vigier, vise ces propos, qui « portent atteinte » à son honneur et sa considération. Elle a été déposée devant la Cour de Justice de la République (CJR), seule juridiction habilitée à poursuivre et juger des membres du gouvernement pour des infractions commises dans l’exercice de leurs fonctions.
Dans sa plainte, Karim Benzema, qui évolue aujourd’hui dans le club saoudien Al-Ittihad et affiche sa foi musulmane, réaffirme « n’avoir jamais eu le moindre lien avec l’organisation des Frères musulmans ni à (sa) connaissance avec quelqu’un qui s’en réclamerait ».
« Je mesure à quel point je suis, en raison de ma notoriété, instrumentalisé dans des jeux politiques d’autant plus scandaleux que les événements dramatiques depuis le 7 octobre méritent tout autre chose que ce type de déclarations », ajoute-t-il.
« Prosélytisme sur les réseaux sociaux »
Contacté par l’AFP en octobre dernier, l’entourage du ministre avait invoqué une « lente dérive des prises de position de Karim Benzema vers un islam dur, rigoriste, caractéristique de l’idéologie ‘frériste' ». Il avait également rappelé le refus de Karim Benzema de chanter l’hymne national quand il jouait sous les couleurs de la France ou son « prosélytisme sur les réseaux sociaux ».
Les plaintes adressées à la CJR sont filtrées par une commission des requêtes, qui peut les classer ou les transmettre à une commission d’instruction. À l’issue de l’instruction, cette commission décide d’un non-lieu ou d’un renvoi en procès.
Au-delà de la véracité ou non de cette affirmation de la part du ministre de l’intérieur français, il est particulièrement intéressant de noter que Karim Benzema se défend de tout lien avec cette organisation politique islamiste, laissant donc comprendre qu’elle n’est pas fréquentable, alors que pratiquement toute la gauche européenne – y compris nombre d’institutions de différents Etats membres de l’Union Européenne et des institutions de l’Union Européenne elle-même, soutiennent, ouvertement, cette organisation qui est celle qui a ramener les musulmans vivant en Europe à valider le port voile islamique (Hidjab), de l’ « abbaya », du « burkini », qui a lancé le concept d’ « islamophobie » pour interdire toute critique valide de l’islam et qui pousse le monde à l’antisémitisme par son discours déformant la réalité du conflit Israélo-palestinien et les massacres innommables perpétués par le Hamas le 7 octobre dernier.
Tout cela en dit long sur la réalité des actes politiques de l’ensemble de la gauche occidentale et du wokisme qui sert d’idiot utile de l’islamisme depuis de nombreuses années.
Kevin Negalo & Christian Estevez