Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a annoncé, ce dimanche 21 janvier, se retirer de la course à l’investiture républicaine, déclarant qu’il soutiendra Donald Trump. (Source : AFP).
Ron DeSantis, gouverneur de l’Etat de Floride et principal concurrent de Donald Trump à la primaire du parti républicain pour nommer le candidat du parti candidat à l’élection présidentielle de cette fin d’année, a fait savoir, ce dimanche 21 janvier, qu’il cessait sa course à l’investiture. Son retrait laisse la voie libre à un duel entre l’ancien président, ultra favori des sondages, et son ancienne ambassadrice des États-Unis d’Amérique à l’ONU, Nikki Haley, pour affronter Joe Biden lors de la présidentielle états-unienne en novembre prochain.
Les primaires républicaines opposeront donc Donald Trump et Nikki Haley. Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a annoncé dimanche 21 janvier se retirer de la course à l’investiture républicaine, et qu’il soutiendrait Donald Trump en vue de l’élection présidentielle de novembre : « Je suspends aujourd’hui ma campagne », a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur « X ». « Il est clair selon moi que la majorité des électeurs républicains de la primaire veulent donner une autre chance à Donald Trump. »
L’équipe de campagne de Donald Trump s’est dite « honorée » du soutien de Ron DeSantis, et a appelé tous les républicains à « se rassembler » derrière l’ancien président.
Défaite dans l’Iowa
Pressenti il y a quelques mois comme étant le principal adversaire à l’ancien locataire de la Maison-Blanche, Ron DeSantis était parfois donné gagnant face à Donald Trump pour l’investiture républicaine dans les enquêtes d’opinion début 2023.
Souvent qualifié « d’étoile montante » de son parti l’année dernière, Ron DeSantis a peu à peu perdu la dynamique qui l’avait porté. Le gouverneur de Floride, aux positions dures sur l’immigration et l’avortement, est arrivé deuxième lors du caucus de l’Iowa lundi dernier, loin derrière Donald Trump, avec 21 % des voix contre 51 % pour l’ancien président.
Il avait déjà annulé ce week-end toutes ses interviews télévisées, laissant augurer de sa décision. « Je ne peux pas demander à nos bénévoles de donner de leur temps et de leur argent si nous n’avons pas un chemin clair vers la victoire », a-t-il justifié dans sa vidéo. « J’ai eu des désaccords avec Donald Trump, comme sur la pandémie de coronavirus », mais « Trump est meilleur que le sortant actuel, Joe Biden », a ajouté l’homme de 45 ans.
Le sénateur Tim Scott a également jeté l’éponge cette semaine et annoncé soutenir Donald Trump. « Les électeurs méritent d’avoir leur mot à dire », défend, quant à elle, Nikki Haley, qui ne compte toujours pas rallier la suite à Donald Trump et, ainsi, définitivement entériné l’investiture de l’ancien président des Etats-Unis d’Amérique, qui pourrait, alors, déjà concentrer toute sa campagne sur l’élection finale face au candidat du parti démocrate, dont il est déjà quasiment écrit, de façon définitive, qu’il s’agira de Joe Biden.
Ce nouveau forfait, qui intervient à deux jours des primaires dans l’État du New Hampshire, fait de l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley, le dernier obstacle à la nomination de Donald Trump, ultra-favori, comme candidat de son parti.
Nikki Haley, 52 ans, est arrivée troisième dans l’État de Iowa (19 % des voix), mais pourrait bénéficier du soutien des nombreux électeurs indépendants du New Hampshire, dont la primaire (la primaire de la campagne puisque c’était par « Caucus » que se faisait l’élection dans l’Iowa) aura lieu ce mardi 23 janvier.
« Ron DeSantis est un bon gouverneur, et je lui souhaite le meilleur », a réagi Nikki Haley. « Jusqu’ici, un seul État a voté. La moitié des voix sont allées à Donald Trump, l’autre non. Les électeurs méritent d’avoir leur mot à dire quant à savoir si nous nous dirigeons sur une route à nouveau faite de Trump et Biden. »
Didier Maréchal & Christian Estevez