En décembre dernier, lors d’une perquisition, la police belge a découvert de la cocaïne dans le bureau de la ministre belge de l’éducation, Caroline Désir. Un membre de son cabinet a été arrêté et placé en détention provisoire.
À la suite d’une perquisition en décembre dernier, les autorités belges ont trouvé plus de 50 sachets de cocaïne dans le bureau de la ministre de l’Éducation, Caroline Désir, selon le média « la Dernière Heure ». Un membre du cabinet de la ministre, Mekki Van Haelen, a été interpellé avant la perquisition. En outre, environ 10 000 euros ont été découverts en sa possession. Mekki Van Haelen était répertorié dans le cabinet de la ministre en tant que responsable de l’Économat. Ces informations étaient confidentielles jusqu’à présent.
La drogue découverte dans le bureau de la ministre Caroline Désir n’était pas la sienne, mais appartenait à l’homme en question, suggérant qu’elle était probablement destinée à un trafic de cocaïne plutôt qu’à une consommation personnelle. Il a été placé en détention préventive à la prison de Haren après avoir été soumis à un mandat d’arrêt. Selon la DH, cet individu n’est autre que le fils de Fadila Laanan, une personnalité socialiste éminente dans le pays, ancienne ministre de la Culture et actuelle députée bruxelloise.
« Le mercredi 15 décembre en soirée, nous avons été informés que Monsieur Van Haelen, qui occupait la fonction d’économe au sein du cabinet, se trouvait en état d’arrestation dans le cadre d’une enquête sur un trafic de drogue. Le jeudi 16 décembre, une procédure de licenciement pour rupture de confiance a été menée dans le respect de la réglementation applicable aux cabinets ministériels », a précisé Jean-François Mathieu, porte-parole du cabinet de Caroline Désir.
À la suite de cet incident, la ministre et son chef de cabinet ont opté pour le licenciement immédiat de Mekki Van Haelen, comme l’a expliqué Caroline Désir dans une série de messages publiés sur le réseau social « X » ce jeudi dernier.
Dans la continuation des messages, la ministre, n’ayant aucun lien avec cette affaire, explique même qu’elle a contribué à la révélation de ce trafic de drogue présumé. « De commun accord avec [les enquêteurs], le chef de cabinet leur a ouvert les portes du bureau du collaborateur et de tous les locaux auxquels celui-ci avait accès dès le vendredi 17 décembre », avant de conclure en précisant que les enquêteurs « n’ont rien découvert d’autre et n’ont souhaité entendre aucun autre membre du cabinet depuis. »
Joseph Kouamé