JO Paris 2024 : Le Comité international olympique (CIO) répond à Agbegnenou concernant la garde des enfants au village olympique.

Mère d’une fillette d’un an et demi, la sextuple championne du monde de judo française, Clarisse Agbegnenou, a exprimé dimanche 4 février, sur l’antenne de la radio monégasque « RMC », son désir de partager sa chambre avec sa fille au village olympique lors des prochains Jeux de Paris. En réponse à une question de « RMC Sport » jeudi 8 février, le Comité international olympique a formulé sa réponse.

Ces derniers jours, la question de la présence de la fille de Clarisse Agbegnenou, Athéna, âgée d’un an et demi, au village olympique, suscite des interrogations dans la préparation des Jeux olympiques de Paris. Suite à sa victoire lors du « Grand Slam » de Paris dimanche 4 février, Clarisse Agbegnenou a clairement exprimé sur « RMC » qu’elle ne souhaite pas être séparée de sa fille pendant les Jeux, même la nuit précédant ses combats.: « Je ne me vois pas ne pas dormir avec ma fille alors que je ne l’ai jamais fait et je ne le ferai pas le jour où j’ai le plus besoin d’elle. Si on ne m’autorise pas à être avec ma fille au village olympique? Je ferai tout pour être avec elle », déclarait la championne olympique des -63kg. Ce jeudi 8, le Comité International Olympique (CIO) a expliqué sa position auprès de « RMC Sport ». Elle ne devrait pas vraiment satisfaire la sextuple championne du monde qui, par son exigence égotique, montre que, toute championne qu’elle soit, elle n’est, par contre, pas du tout, professionnelle.

Pour la nuit, c’est non

« Afin de garantir un environnement idéal favorable à la préparation et au repos des athlètes (le village olympique accueille 10.500 athlètes et membres de leur entourage, ndlr), l’accès à la zone résidentielle du village est limité pendant la nuit aux athlètes et membres des délégations munis d’une accréditation liée à un rôle spécifique pendant les Jeux », fait savoir le CIO à « RMC ». Cette mesure est « nécessaire » pour le CIO afin de garantir « que la taille du village olympique reste raisonnable ».

Et d’ajouter : « Certains athlètes préfèrent la solitude, tandis que d’autres recherchent le soutien de leurs proches. Les familles, les amis et les enfants sont donc invités à visiter le village olympique pendant la journée avec un laissez-passer invités fourni par la délégation du Comité National Olympique (CNO) de l’athlète concerné. »

« Les CNO ont en outre la possibilité d’organiser l’hébergement de leurs athlètes à proximité du village si ceux-ci souhaitent rester avec leurs proches, tout en leur assurant un accès aux installations du village à leur convenance », complète le CIO.

Un règlement qui reflète tout le bon sens nécessaire pour que les Jeux Olympiques se déroulent de façon optimale pour l’ensemble de athlètes, ce qui, par conséquent, exclu les exigences égotiques de certaines personnes, à l’image de la judoka française qu’il faudrait instruire que, le « vivre ensemble », idée fondamentale de la Démocratie, c’est mettre tout le monde sous la même loi, la même règle, et non pas permettre à chacun d’imposer ses petites exigences individuelles.

Kevin Negalo & Christian Estevez

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